Hoazin.fr : le blog de Catherine Levesque
– un pélardon affiné d’un mois (encore une Sentinelle Slow Food)
– une andouille de Guémené et un saucisson à l’ail de chez Rivoal (qui livre via Internet !)
– des infusions de L’Herbier des Palhas (venues de mon Cantal bien aimé)
– des marrons en bocal des Pyrénées
– un valençay de chez Jacquin
– une saucisse de Montbéliard Label rouge
– un chorizo du Pays basque
J’ai goûté un certain nombre de vins bio à l’Œnothèque avec mon verre en bandoulière. Le summum de la dégustation, je le dois à Pierre, patron du Comptoir Saint-Kerber, qui avait sur son stand quelques kilos de couteaux. Le mollusque, pas l’ustensile. Il a été dévalisé rapidement, mais j’ai eu l’immense privilège d’en goûter une poêlée, avec un mesclun et quelques pommes de terre savoureuses. C’est un coquillage ultra-raffiné… J’ai testé avec un savennières, mais j’ai préféré de loin avec le pineau d’Aunis déniché par Marie, qui a bien mieux supporté le piment d’Espelette du beurre Bordier. J’en profite pour vous signaler le 2e Salon des vignerons bio du 37, qui aura lieu à Rochecorbon les 10 et 11 décembre. Ça vaut la peine ! Il y aura un dîner bio le soir avec Bernard Charret, chef Slow Food des Chandelles gourmandes.
Mais revenons à l’événement de ce week-end, Euro Gusto : au rayon des pommes, on notera de belles découvertes grâce au Club des croqueurs de pomme de Touraine, qui nous ont fait goûter des variétés singulières : la cousinotte rouge d’hiver (bof, farineuse et insipide), la patte de loup (aspect peu rassurant, mais très bon goût)… La reinette du Mans reste l’une de mes favorites. Ben quoi, vous me trouvez chauvine ?
Un laboratoire éphémère est installé cette après-midi, à Paris, pour tester gratuitement la nocivité de certains jouets. A l’origine de cette initiative, l’ONG Women in Europe for a Common Future (WECF), qui dénonce la présence de substances dangereuses dans nombre de joujoux et de doudous. Pour en savoir plus, lisez l’article que j’ai rédigé pour le site de La Maison du cancer.
- Lors d’un Atelier du goût (© Archives Slow Food)
- © Pascale Brevet
- Affiche conçue par Pierrick Sorin
- Ours (1910-1912) Musée des Arts décoratifs © Jean Tholance
- Animaux de la ferme (Benjamin Rabier). Musée des Arts décoratifs © Michel Pintado
- Soucoupe volante (1950-1960). Musée des Arts décoratifs © Jean Tholance
- Robot poussin (vers 1965). Musée des Arts Décoratifs © Jean Tholance
- Pierrick Sorin, « I would like to live in a dollhouse » 2011 Théâtre optique © Garance Wester
Au-delà de ces petits amusements (qui n’amusent d’ailleurs pas toujours les enfants), quelque mille jouets sont exposés, dont certains remontent… à l’Antiquité. Parmi les œuvres qui ont attiré mon attention, celles du photographe coréen JeongMee Yoon, The Pink and Blue Projects, où il immortalise une fillette entourée d’objets roses et un garçon entouré d’objets bleus.
Autre coup de cœur, le Barbie Foot de Chloé Ruchon, « customisation d’un baby-foot dans lequel les figurines de joueur de foot en aluminium ont été remplacées par des Barbies footballeuses ». Un grosse lacune néanmoins, dans les jouets représentés : je n’y ai pas retrouvé mon Kiki, le kiki de tous les kikis ! Une chose que j’ignorais : le Kiki, comme beaucoup d’autres joujoux de mon époque, est japonais.
Et parce que les jouets peuvent s’avérer dangereux, l’ONG Women in Europe for a Common Future (WECF) installera le 16 novembre, à Paris, un laboratoire éphémère pour les tester gratuitement. Nombreux sont ceux qui contiennent en effet des substances nocives pour la santé. Vous en saurez bientôt plus sur le site de La Maison du cancer… Ça se passera de 13 h à 17 h, place Edmond-Michelet, face à Beaubourg.
A partir d’aujourd’hui, je vous livrerai chaque semaine une idée de cadeau de Noël. Je dis bien « livrer » car il s’agira bien souvent de livres, mais pas que. Le choix s’effectue à l’instinct, en fonction de mes trouvailles de l’année. Je vous invite grandement à vous les procurer dans des librairies indépendantes, qui souffrent beaucoup ces temps-ci. Pour le reste, privilégiez autant que possible les productions locales et respectueuses de l’environnement. En faisant un petit présent, pensez à l’avenir ! (La vache, j’aurais dû bosser dans la pub, moi…)
En ce vendredi gris, mon choix se porte sur un ouvrage sympa qui s’appelle Raisins, dans la collection « Terra curiosa » de l’inventif éditeur Plume de Carotte, qui compte aussi des équivalents sur les plantes à bonbon, les plantes à teinter et les tomates. Ça coûte 20 euros, c’est très bien fichu et exigeant, comme toujours chez cet éditeur. Vous allez me dire, mais pourquoi le raisin ? Pour le vin pardi ! D’abord, on découvre tout sur l’histoire de la vigne, les pépins préhistoriques et les vins antiques (la vigne et les Romains, les Grecs, la vigne au Moyen Age…). Puis on plonge dans ce que l’on appelle pompeusement l’ampélographie (l’occasion d’épater la galerie au réveillon), c’est-à-dire la science des cépages. Où l’on apprend que la lambrusque est la vigne sauvage. En botanique, il s’agit d’une liane. Je vous vois déjà imaginant Tarzan évoluant dans un rang de chenin… Passons ! Après, il y a eu un tas de diversifications.
L’auteur, Serge Schall (un ingénieur agronome auteur de nombreux ouvrages sur le jardin et les plantes, chez Hachette), se penche ensuite sur les terroirs et la localisation des vignobles, puis sur la culture de la vigne : le bon sol, la taille (eh non, la taille en vert n’est pas une vigne taillée en forme de verre !), les maladies, la multiplication. On arrive ensuite à l’inventaire des cépages, avec des photos grandeur nature des grappes (26 en l’occurrence, dont le cabernet-sauvignon, le cabernet franc, la clairette, le pinot noir, le pinot meunier, la syrah…). Point de pineau d’Aunis, mais on ne prétend pas ici à l’exhaustivité. Que voulez-vous, il faut bien pouvoir critiquer.
Les deux derniers chapitres sont consacrés aux années noires de la vigne (avec pour noms de code oïdium, mildiou et phylloxera) et au jus de raisin (ah, l’ampélothérapie !)
Sans oublier les raisins secs, avec un hommage à l’auteur qui, lui, n’a pas séché pour compiler autant d’infos au fil de pages richement illustrées.
Le « plus produit » diraient les gens du marketing : un livret de recettes et une belle reproduction de vieille gravure glissés en deuxième de couverture. Autant vous dire, une valeur sûre, qu’on associera astucieusement à Ma cave à vin (éditions Stéphane Bachès, 16 €) pour les maniaques qui veulent recenser leurs bonnes bouteilles à l’ancienne. C’est un hasard, mais ils ont le même format, ce qui permet de faire un seul papier cadeau. Feignasses !
A lire, mon article sur le bisphénol A sur le site de La Maison du cancer, qui fait le point sur la réglementation à venir et les moyens de s’en prémunir… en attendant.