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J'anime un 2ème blog dans lequel je propose une sélection de sites Web, de vidéos et d'articles divers trouvés sur Internet.
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    Hoazin.fr : le blog de Catherine Levesque

    6 octobre 2011  |  Catherine L.  

    Je suis arrivée au Green forum du WWF, où l’on va s’interroger pendant  trois demi-journées sur la (re)conversion écologique de l’économie comme source d’emplois. Selon l’ONG, 680 000 emplois seraient créés en France avant 2020 dans le cadre d’une réduction de 30 % des émissions de CO2 par rapport à 1990. De son côté, le Commissariat général au Développement durable estime que les activités de la « croissance verte » représentaient déjà, en 2008, 950 000 emplois (dont 420 000 dans les éco-activités et 121 000 dans les transports).

    A l’arrivée, Isabelle Autissier, présidente du WWF, était présente près de l’accueil presse, où l’on m’a délivré un carton vert et un carton rouge. Chaque participant sera ainsi invité à s’exprimer sur certaines propositions afin de « redessiner un monde où l’homme pourra se réconcilier avec la nature », dixit la navigatrice. « Il ne peut pas y avoir d’hommes en bonne santé sur une planète malade », a-t-elle déclaré. « Comment dissocier la création de richesses de la dégradation de l’environnement ? Comment traduire dans les faits cette conscience collective un peu diffuse ? Le WWF entend apporter sa contribution à une approche pragmatique de ce qui marche ou pas afin d’inventer une économie plus verte, plus vertueuse et créatrice d’emploi. »

    La première intervention, sur les emplois verts et les écoactivités, était menée par Pierre Greffet, chef du bureau de l’économie, des risques et des perceptions de l’environnement de l’Observatoire national des emplois et métiers de l’économie verte, créé au printemps 2010. Il travaille au Service statistiques du ministère de l’Ecologie, représenté au sein de cet observatoire. On oppose souvent la croissance verte à l’économie verte : ces emplois sont difficiles à quantifier et font l’objet de batailles de chiffres, les périmètres et les appréciations étant différents (emplois induits, nets ou bruts…). Il nous a donné sa définition simple : l’économie verte est une économie décarbonée, sobre en ressources et équitable. La croissance verte est le chemin pour atteindre cet objectif.

    Un groupe de travail avec méthodes et outils a été créé pour quantifier l’impact sur l’emploi de l’économie verte. Il distingue les entreprises qui ont pour finalité la protection de l’environnement et celles qui gèrent des ressources naturelles. Seuls les emplois directs sont pris en compte (en équivalent temps plein). En 2009, c’est le chiffre officiel, 427 100 emplois directs ont été créés dans les écoactivités en France : 60 % dans la protection de l’environnement, 26 % dans la gestion des ressources naturelles – maîtrise de l’énergie, gestion de l’eau… – et 14 % en R&D, ingénierie. Si on fait une analyse plus fine, la biodiversité représente par exemple 3 % des emplois en 2009.

    L’évolution des emplois dans les écoactivités se caractérisent par la robustesse de leur croissance par rapport à la croissance de l’emploi intérieur total. Entre 2008 et 2009, les écoactivités ont toutefois enregistré moins de 1 % de croissance… Le sous-domaine le plus générateur d’emplois depuis 1997 est celui des énergies renouvelables.

    Une nomenclature sur les écoactivités sera appliquée en 2012 en Europe afin que l’on puisse réellement comparer les données d’un pays à l’autre dès 2013.

    Les écoactivités constituent le noyau central dur de l’économie verte, autour duquel on situe un halo d’activités produisant biens et services moins impactants qu’un produit de référence, lesquels biens sont appelés « produits adaptés » (par exemple, les chaudières à condensation, les lampes fluocompactes, l’agriculture bio…). Les deux secteurs regroupés représentaient 953 000 emplois en 2009.

    4 octobre 2011  |  Catherine L.  

    On en parle beaucoup ces temps-ci et les pouvoirs publics se réveillent enfin sur leurs effets dévastateurs, en particulier chez les nourrissons et les femmes enceintes ou allaitantes. J’ai fait un point sur le site de La Maison du cancer pour mieux les connaître et comprendre les enjeux face à ces substances soupçonnées de jouer un rôle majeur dans les cancers hormono-dépendants.

     |  Catherine L.  

    Après le numéro 1 du printemps, voici le nouveau numéro, tout chaud, d’Ici… vivre est un art (le magazine des vacances en Touraine). Pour cette édition d’automne, j’ai fait un papier sur la technologie au pays des châteaux (Flashcodes, iPhones et autres puces RFID, » Trois p’tits tours dans Tours » avec mes bonnes adresses du moment (certaines sont éternelles !), « Une Loire, des terroirs », avec idées de balades dans le vignoble ; enfin, un papier sur les nouveaux ingrédients de la 2e édition d’Euro Gusto, qui aura lieu à Tours du 18 au 20 novembre.

    Pour les amateurs de vert, il y a aussi un sujet sur l’étang du Louroux, propice au birdwatching. Le camping à la ferme, si j’en crois Samuel, est exquis ! Et pour les gourmands, une belle recette de brouillade à la truffe du Richelais. Certes, ce n’est pas un plat de crise. Vous avez jusqu’à fin décembre pour économiser et vous lâcher au marché de Marigny-Marmande !

    2 octobre 2011  |  Catherine L.  

    Ce titre n’est pas de moi. C’est la propriétaire de La Marine de Loire qui me l’a soufflé en me présentant l’une des onze chambres et suites de son charmant hôtel, à Montsoreau. Je suis souvent passée devant cette belle façade bleu ardoise sans oser m’arrêter dans la boutique attenante, pleine de trouvailles déco sympathiques, de mailles abordables et de produits cosmétiques des Cinq Mondes, la gamme utilisée dans le spa qu’elle a ouvert au printemps dernier. Après un bon café dans le jardin paysagé niché contre le coteau, j’ai testé un soin du corps délicieux sous les doigts experts de Sophie, dans l’une des deux cabines « troglo » intimistes à souhait.

    Chaque chambre a sa propre atmosphère. Tout a été pensé avec une grande créativité, beaucoup de goût, dans de beaux volumes, avec de jolies matières et des meubles chinés en brocante. Mes coups de cœur vont à la chambre « Cabane », avec son pan de murs dé de troncs de bouleaux, et « Sous la lune », avec son mur constellé d’étoiles lumineuse qu’on peut, ou non, éteindre la nuit.

    Et comme la perfection est bien souvent dans les détails, que dire des embrases en blé tressé de Villaines-les-Rochers, dans la chambre « Moulin », des astucieux jeux de miroir qui donnent de la profondeur, du trampoline et des White Pillows à l’étage de la suite « Reflet » ou de cet habillage de cordes fabriqué à Saumur, dans la chambre « Marinier ».

    Côté Loire ou côté jardin, ce lieu très chaleureux, 100 % féminin, est ouvert toute l’année. C’est aussi un bar et un salon de thé. Aucune excuse, donc, pour y échapper, qu’on soit fille ou garçon, homo ou hétéro. Le Sent-Bon Spa, lui aussi, prodigue ses soins et rituels toute l’année. Il faut donc en franchir les portes de toute urgence… et se concentrer sur la quiétude de ce havre de paix.

    Photos : © Patricia Méaille 2007.

     

    28 septembre 2011  |  Catherine L.  

    Suivez l’itinéraire de la Loire à vélo. La partie entre Montsoreau et Saumur est particulièrement belle, mais il y a un tronçon verdoyant que je chéris par dessus tout, entre Gennes et Le Thoureil. Posez-vous là, dans ce petit village de 400 habitants, et explorez les berges, les venelles qui grimpent sur le coteau. Le chemin est jalonné de citations littéraires. Redescendez vers le petit port, bien à l’abri du vent, mais pas des lumières féeriques, surtout au point du jour.

    Là, un batelier discret sévit sur une ancienne toue sablière, La Tzigane, de 10 mètres de longueur. Il propose des apéros au soleil couchant, des p’tits déj au soleil levant, des bivouacs et autres dégustations « entre deux ponts ». C’est un gars du coin (qui a vu du pays), authentique et sympathique. Formule rigolote : louer des vélos en groupe et suivre la toue depuis la rive. Le pique-nique se fait ensemble et après, hop, on inverse : les cyclistes sur l’eau et les mariniers en selle pour le chemin du retour !

    Croyez-moi, après une virée comme ça, avec cette météo-là, on ne peut que partager la citation de Jean-Nicolas Bouilly (1828) sur le Saumurois : « On n’y a d’autre idée que de couler paisiblement la vie et de coopérer au bonheur de ses semblables. »

    24 septembre 2011  |  Catherine L.  

    Les bateaux m’ont poursuivie jusque dans le train, alors que je fais le grand écart ferroviaire entre Orléans et Nantes en cette belle journée d’automne estivale. A ma gauche, un petit garçon a jaugé jusqu’à Mer (eh oui, ça existe) sa maquette de chaland. Rien ne manquait : le girouet, la piautre, le gréement carré.

    Sur les quais d’Orléans, il y en a 226 grandeur nature qui sont rassemblés jusqu’à demain (jour de la grande parade), à l’occasion de la 5e édition du Festival de Loire. Ce matin, il y régnait une effervescence qui donne une bonne idée du trafic qui animait le fleuve il y a deux siècles. Parmi toutes ces embarcations, la moitié représente la batellerie ligérienne, un quart les autres fleuves et canaux français (ou hollandais, invités d’honneur), le reste étant composé de petits bateaux de plaisance et de canotage.

    Jusqu’à l’arrivée du chemin de fer, au XIXe siècle, Orléans était le premier port fluvial de France. Sur l’eau, ce matin, on pouvait voir naviguer de concert l’Inexplosible, réplique d’un bateau à vapeur local ; une barque de poste venue du Canal de Midi ; un as de la godille et un impressionnant « train de bateaux » que les mariniers faisaient avancer en plantant leur bourde (une longue perche) au fond de l’eau – peu profonde, surtout en cette année de fort étiage. Les visiteurs peuvent évidemment naviguer sur quelques futreaux et autres bateaux à fond plat. Personnellement, j’ai testé La Matelote, une toue cabanée de Bréhémont (capitale de la poire tapée par ailleurs) et non le plat d’anguilles bien connu. Un seul regret : pas vu Souchon ramer dans son canoë.