Au-delà de ces petits amusements (qui n’amusent d’ailleurs pas toujours les enfants), quelque mille jouets sont exposés, dont certains remontent… à l’Antiquité. Parmi les œuvres qui ont attiré mon attention, celles du photographe coréen JeongMee Yoon, The Pink and Blue Projects, où il immortalise une fillette entourée d’objets roses et un garçon entouré d’objets bleus.
Autre coup de cœur, le Barbie Foot de Chloé Ruchon, « customisation d’un baby-foot dans lequel les figurines de joueur de foot en aluminium ont été remplacées par des Barbies footballeuses ». Un grosse lacune néanmoins, dans les jouets représentés : je n’y ai pas retrouvé mon Kiki, le kiki de tous les kikis ! Une chose que j’ignorais : le Kiki, comme beaucoup d’autres joujoux de mon époque, est japonais.
Et parce que les jouets peuvent s’avérer dangereux, l’ONG Women in Europe for a Common Future (WECF) installera le 16 novembre, à Paris, un laboratoire éphémère pour les tester gratuitement. Nombreux sont ceux qui contiennent en effet des substances nocives pour la santé. Vous en saurez bientôt plus sur le site de La Maison du cancer… Ça se passera de 13 h à 17 h, place Edmond-Michelet, face à Beaubourg.