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J'anime un 2ème blog dans lequel je propose une sélection de sites Web, de vidéos et d'articles divers trouvés sur Internet.
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Les derniers articles ci-dessous :

    Rubrique ‘Du vert !’

    Annuaire web du Cre-sol

    Je ne vais pas vous faire le coup des bonnes résolutions du début d’année, déjà que je souhaite rarement, voire pas du tout, les bons vœux d’usage. Disons que c’est l’occasion qui fait le larron : je me fais l’écho d’une initiative du Cre-sol, le réseau d’économie solidaire en région Centre, qui vient de mettre en ligne son annuaire de la consommation responsable. Grâce à une carte interactive, on y trouve toutes les initiatives et alternatives recensées à ce jour, de la Biocoop de base à l’Amap en passant par les éco-matériaux, le commerce équitable, les produits fermiers, la librairie spécialisée, le Système d’échange local… Bref, un outil précieux pour mieux acheter ou échanger, dans le respect de certaines valeurs.

    Je vous ferai part plus tard d’un autre outil bien pratique, Noteo, voué lui aussi à éclairer nos choix conso. N’hésitez pas à l’explorer en attendant l’interview d’Aurèle Clémencin, responsable produits chimiques et santé de ce site novateur.

     

    Capture d’écran de la newsletter du FifoEn ligne, la dernière newsletter que j’ai rédigée pour le Festival de Ménigoute. Prochain rendez-vous fin janvier 2013 !

    Le Big Apple d'AmsterdamerJe suis allée en Vendée m’acheter un vélo hollandais. Drôle d’idée allez-vous penser, que d’acheter un vélo hollandais à Boufféré. C’est près de Montaigu. A force de loucher sur les bicyclettes en tout genre, j’ai jeté mon dévolu sur le Big Apple d’Amsterdamer, et Dieu sait si ce fut plus compliqué que l’achat de ma première (et dernière) voiture, une Twingo supersonique que mon garagiste a fini par compresser façon César sur une route sinueuse de Savigné-sur-Lathan, haut lieu du falun et de la saboterie. Mais nous nous égarons… Revenons à nos mojettes.

    J’ai dû emprunter une voiture pour m’y rendre. Encore que, un puriste peut gagner cette bourgade en TER depuis Nantes et rejoindre le parc d’activités d’un pas décidé. Le pas de celui qui va s’acheter LE vélo de sa vie. C’est comme mon canapé Cinna. On m’enterra avec. C’est cher à l’acquisition mais c’est censé durer. Aucun risque de plier mon vélo hollandais sur une route sinueuse de Savigné-sur-Lathan. Pas prévu d’y remettre les pédales. Seulement sous la torture. Et puis j’ai pris une assurance… et un casque, qui gâche tout le charme rétro du vélo. Mais faut bien protéger ce qu’il reste de son cerveau.

    Arrivée chez Amsterdamer, j’ai donc essayé le grand vélo à roues blanches que le vendeur avait préparé selon mes souhaits : selle en cuir Brooks miel pour dos sensible (eh oui, quarante ans…), panier en osier pour faire son marché, rétroviseur, sacoche imperméable pour le Mac quand on va au travail et un gros antivol par là-dessus. Pas peu fière, mais un poil inquiète rapport au freinage par rétropédalage, j’ai fait le tour du grand hangar rempli de bicyclettes et de triporteurs bataves. Impossible de partir avec en mode grivélerie. Qu’aurais-je fait de la voiture que ma mère m’avait prêtée ? Ça la fout mal, dirait-elle.

    Alors, avec le vendeur, on l’a désossé et mis dans l’auto, le vélo. Il a fallu que je remonte seule la potence, qui ma foi porte bien son nom. Un supplice ! J’ai crû que j’allais finir avec un vélo sans guidon, ce qui doit beaucoup moins marcher, dirait Bourvil (à qui je ressemble un peu au démarrage, si j’en crois le fou rire du petit être brun…).

    En tout cas, maintenant, question bécane, j’en connais un rayon.

     

     

    Ahhh… Pfff… Ouhh… Plouf… Je vais manquer d’onomatopées pour décrire l’état de béatitude dans lequel ce séjour à La Clairière me met. Déjà 24 heures dûment… ramollies, en peignoir entre le spa et le lit. Bon, il y a bien eu la pause dîner (délicieux, arrosé d’un pinot noir bio) et le petit déjeuner gargantuesque, avec des pains sublimes, du kougelhopf (on est en Alsace, au fait, à La Petite-Pierre) et des crêpes à se damner. Pas une once de neige dehors mais une immense forêt dénudée, celle des Vosges du Nord, classée réserve mondiale de biosphère par l’Unesco.

    J’ai beau aimer ce paysage, j’avoue ne pas mettre un pied dehors. Trop bien dedans. Ce matin, tout a commencé par un soin en baignoire duo chargée en oligo-éléments, suivi d’un modelage relaxant divin. Lecture en salle de repos sur des lits électriques très confortables, face à la forêt. Puis une demi-heure de longueurs dans la très belle piscine intérieure, seule. C’est la plus propice à la baignade (28 degrés) ; l’autre, non moins agréable (30 °C), est dehors. Plus petite mais dotée d’hydrojets efficaces, elle jouxte le « whirlpool » (comprenez jacuzzi) où je mitonne régulièrement à gros bouillons. De là, j’observe derrière la large baie vitrée le petit être brun qui en sonde les profondeurs tel un cachalot. Il disparaît dans la vapeur d’eau et je ne vois bientôt plus que ses pieds qui disparaissent à leur tour dans l’eau noire, à la verticale. Une drôle de bestiole échevelée réapparaît alors plus loin, façon grèbe huppé.

    Après ces ablutions salutaires, voici venu le temps des étuves. Quatre étapes pour cuire à point : un passage au tépidarium-caldarium, à la chaleur douce et humide, idéal avant le véritable bain de vapeur, à la température plus élevée. On passe ensuite à la chaleur sèche du light sauna (60 degrés) avec chromothérapie. Une pause rafraîchissante dans le pédiluve, histoire de stimuler la circulation, et on fait moins la maline dans le sauna finlandais à 80 degrés. Il faut dire que, si on fait les choses bien, on s’immerge pour finir dans un bac à eau glaciale… mais revitalisante. Ça m’a rappelé la Laponie, où j’étais sortie du sauna direct sur la neige, ou encore le bain nordique d’Alta Terra, dans la Cantal. Le choc thermique procure une forme d’ivresse très particulière. On en tituberait presque ! Autre plaisir saisissant du spa de La Clairière, se masser le visage brûlant avec les glaçons de la fontaine à glace : comme un combat du froid et du chaud sur la peau. Un petit » shoot » aux essences bienfaitrices de pin dans le bol d’Air Jacquier et c’est l’extase assurée. Quel bol ! Que d’eau ! Je vais finir par ne plus être étanche…

     

     

     

    Je suis arrivée au Green forum du WWF, où l’on va s’interroger pendant  trois demi-journées sur la (re)conversion écologique de l’économie comme source d’emplois. Selon l’ONG, 680 000 emplois seraient créés en France avant 2020 dans le cadre d’une réduction de 30 % des émissions de CO2 par rapport à 1990. De son côté, le Commissariat général au Développement durable estime que les activités de la « croissance verte » représentaient déjà, en 2008, 950 000 emplois (dont 420 000 dans les éco-activités et 121 000 dans les transports).

    A l’arrivée, Isabelle Autissier, présidente du WWF, était présente près de l’accueil presse, où l’on m’a délivré un carton vert et un carton rouge. Chaque participant sera ainsi invité à s’exprimer sur certaines propositions afin de « redessiner un monde où l’homme pourra se réconcilier avec la nature », dixit la navigatrice. « Il ne peut pas y avoir d’hommes en bonne santé sur une planète malade », a-t-elle déclaré. « Comment dissocier la création de richesses de la dégradation de l’environnement ? Comment traduire dans les faits cette conscience collective un peu diffuse ? Le WWF entend apporter sa contribution à une approche pragmatique de ce qui marche ou pas afin d’inventer une économie plus verte, plus vertueuse et créatrice d’emploi. »

    La première intervention, sur les emplois verts et les écoactivités, était menée par Pierre Greffet, chef du bureau de l’économie, des risques et des perceptions de l’environnement de l’Observatoire national des emplois et métiers de l’économie verte, créé au printemps 2010. Il travaille au Service statistiques du ministère de l’Ecologie, représenté au sein de cet observatoire. On oppose souvent la croissance verte à l’économie verte : ces emplois sont difficiles à quantifier et font l’objet de batailles de chiffres, les périmètres et les appréciations étant différents (emplois induits, nets ou bruts…). Il nous a donné sa définition simple : l’économie verte est une économie décarbonée, sobre en ressources et équitable. La croissance verte est le chemin pour atteindre cet objectif.

    Un groupe de travail avec méthodes et outils a été créé pour quantifier l’impact sur l’emploi de l’économie verte. Il distingue les entreprises qui ont pour finalité la protection de l’environnement et celles qui gèrent des ressources naturelles. Seuls les emplois directs sont pris en compte (en équivalent temps plein). En 2009, c’est le chiffre officiel, 427 100 emplois directs ont été créés dans les écoactivités en France : 60 % dans la protection de l’environnement, 26 % dans la gestion des ressources naturelles – maîtrise de l’énergie, gestion de l’eau… – et 14 % en R&D, ingénierie. Si on fait une analyse plus fine, la biodiversité représente par exemple 3 % des emplois en 2009.

    L’évolution des emplois dans les écoactivités se caractérisent par la robustesse de leur croissance par rapport à la croissance de l’emploi intérieur total. Entre 2008 et 2009, les écoactivités ont toutefois enregistré moins de 1 % de croissance… Le sous-domaine le plus générateur d’emplois depuis 1997 est celui des énergies renouvelables.

    Une nomenclature sur les écoactivités sera appliquée en 2012 en Europe afin que l’on puisse réellement comparer les données d’un pays à l’autre dès 2013.

    Les écoactivités constituent le noyau central dur de l’économie verte, autour duquel on situe un halo d’activités produisant biens et services moins impactants qu’un produit de référence, lesquels biens sont appelés « produits adaptés » (par exemple, les chaudières à condensation, les lampes fluocompactes, l’agriculture bio…). Les deux secteurs regroupés représentaient 953 000 emplois en 2009.

    Ce week-end, pèlerinage annuel à Chaumont-sur-Loire. A croire qu’il y règne un micro-climat. Depuis dix ans que je fréquente ce lieu magique, le soleil y a toujours régné, plus ou moins puissant, parfois écrasant. Pèlerinage avec Marie et Fred, évidemment, sans qui la visite méthodique des 24 jardins perd de sa saveur. Un détour par le Vallon des brumes, une pause au bar des glaces aux parfums improbables et le bonheur est à son comble. On peut alors s’en retourner à Tours et trinquer autour d’un pétillant.
    Sur le thème de « l’art de la biodiversité heureuse », quelques belles trouvailles pour cette 20e édition : Lucy in the sky, fantastique jardin urbain fait de cageots et d’épiphytes avec vue sur des métropoles ; Le Laboratoire, ou comment un jardin renaît après un cataclysme ; Sculptillonnages, jardin inventif et ludique avec des « champicomposteurs » et autres inventions à l’attention de la petite faune : tournesol abri à abeilles solitaires, abreuvoir à papillons, réservoir à nourriture pour oiseaux ; La Transparence du ver et ses tunnels de branchages, « le corps sous terre et la tête à fleur de tige ». Le prix de la créativité pourrait revenir au jardin « Manier avec précaution », métaphore médicale des menaces qui pèsent sur la nature, plantée de perfusions et de béquilles autour d’un lit végétalisé où l’on s’allongerait volontiers pour quelques soins. En écho à cet hôpital de verdure, Le Jardin des plantes disparues évoque un cimetière militaire avec ses alignements d’étiquettes portant le nom scientifique d’espèces botaniques disparues. Enfin, on citera pour son pragmatisme écologique Le Jardin à la rue, où les stations de lagunage longent le trottoir, où des liants à base d’algues remplacent le bitume, où des baobabs ventrus récupèrent les eaux de pluie…
    Pendants frivoles de ces préoccupations légitimes, « Le Bijou » de Loulou de la falaise, scintillant et coloré, et la roulotte de « Mme Irma » offrent une bouffée de fantaisie dans ce haut lieu culturel et cultural.