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    Le Big Apple d'AmsterdamerJe suis allée en Vendée m’acheter un vélo hollandais. Drôle d’idée allez-vous penser, que d’acheter un vélo hollandais à Boufféré. C’est près de Montaigu. A force de loucher sur les bicyclettes en tout genre, j’ai jeté mon dévolu sur le Big Apple d’Amsterdamer, et Dieu sait si ce fut plus compliqué que l’achat de ma première (et dernière) voiture, une Twingo supersonique que mon garagiste a fini par compresser façon César sur une route sinueuse de Savigné-sur-Lathan, haut lieu du falun et de la saboterie. Mais nous nous égarons… Revenons à nos mojettes.

    J’ai dû emprunter une voiture pour m’y rendre. Encore que, un puriste peut gagner cette bourgade en TER depuis Nantes et rejoindre le parc d’activités d’un pas décidé. Le pas de celui qui va s’acheter LE vélo de sa vie. C’est comme mon canapé Cinna. On m’enterra avec. C’est cher à l’acquisition mais c’est censé durer. Aucun risque de plier mon vélo hollandais sur une route sinueuse de Savigné-sur-Lathan. Pas prévu d’y remettre les pédales. Seulement sous la torture. Et puis j’ai pris une assurance… et un casque, qui gâche tout le charme rétro du vélo. Mais faut bien protéger ce qu’il reste de son cerveau.

    Arrivée chez Amsterdamer, j’ai donc essayé le grand vélo à roues blanches que le vendeur avait préparé selon mes souhaits : selle en cuir Brooks miel pour dos sensible (eh oui, quarante ans…), panier en osier pour faire son marché, rétroviseur, sacoche imperméable pour le Mac quand on va au travail et un gros antivol par là-dessus. Pas peu fière, mais un poil inquiète rapport au freinage par rétropédalage, j’ai fait le tour du grand hangar rempli de bicyclettes et de triporteurs bataves. Impossible de partir avec en mode grivélerie. Qu’aurais-je fait de la voiture que ma mère m’avait prêtée ? Ça la fout mal, dirait-elle.

    Alors, avec le vendeur, on l’a désossé et mis dans l’auto, le vélo. Il a fallu que je remonte seule la potence, qui ma foi porte bien son nom. Un supplice ! J’ai crû que j’allais finir avec un vélo sans guidon, ce qui doit beaucoup moins marcher, dirait Bourvil (à qui je ressemble un peu au démarrage, si j’en crois le fou rire du petit être brun…).

    En tout cas, maintenant, question bécane, j’en connais un rayon.