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J'anime un 2ème blog dans lequel je propose une sélection de sites Web, de vidéos et d'articles divers trouvés sur Internet.
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    Rubrique ‘Non classé’

    Quand on a travaillé des mois sur un manuscrit, recevoir les épreuves dans sa boîte aux lettres reste un moment émouvant et excitant. Tout… sauf une épreuve ! Une simple enveloppe kraft qui renferme vos 160 feuillets mis en page, sublimés par les illustrations de Coco, luxe suprême, et nettoyés avec bienveillance par une éditrice pertinente, Fabienne Vaslet. Il s’agit maintenant de relire une énième fois ce qu’on a écrit, de ne pas être tentée d’ajouter ça ou ceci. Même si la postface, encore en gestation, permettra une ultime mise à jour en lien avec l’actualité. Allez, j’y retourne !

    Départ à 7 h 30 de notre ryokan, dans le centre de Tanabe, pour retrouver le chauffeur de la « shuttle » qui transporte nos lourdes valises vers le ryokan suivant, près de Tsugikazura-oji (« oji » signifie qu’il s’agit d’un sanctuaire secondaire par rapport aux trois célèbres sanctuaires de la péninsule de Kii : Kumano Hongu Taisha, Kumano Hayatama Taisha et Kumano Nachi Taisha. Indispensables pour les marcheurs (sauf à voyager léger), ce service est fiable et pratique, mais coûteux (en l’occurence, 60 euros pour nos deux valises). Le prix dépend évidemment de la distance.

    Nous avons ensuite pris le bus pour dépasser le tronçon déjà réalisé hier et marcher jusqu’à l’étape de la soirée, Minshuku Tsugizakura, une maison d’hôtes très agréable où ont échoué une Australienne et un couple d’Américains (3 chambres seulement). La pluie annoncée a un peu réduit notre programme de marche. Nous profitons d’un accueil chaleureux et de ce répit pour sacrifier au rituel du bain japonais dans une baignoire en bois, précédé d’une douche, le bain (très chaud) étant potentiellement utilisé par tous les hôtes.

    Retrouvez proReportages Cantal Destinationgressivement la salve d’articles que j’ai rédigés pour Cantal Destination sur leur e-mag ! Encore secouée par les turbulences spectaculaires subies hier lors du vol Aurillac-Paris, j’y retournerai, c’est certain… mais en train. Et vive la COP21 !!!

     

    Parmi les événePaul Watson invité du prochain Festival de Ménigoutements faunistiques remarquables de l’été, la mort du lion Cecil, roi du Zimbabwe, n’aura échappé à personne, déclenchant un raz-de-marée d’indignations justifiées dans la jungle des réseaux sociaux. Des crimes contre l’animalité ont pourtant lieu en permanence, mais celui-ci a ému plus que d’ordinaire l’opinion planétaire. Pour le montant dépensé par le braconnier américain incriminé (45 000 euros) ? Pour les relents colonialistes qu’il réveille ? Ou parce que le vieux félin respectable a été achevé après 40 heures d’agonie ? Probablement tout cela à la fois.
    Il est des espèces qui cristallisent l’émotion plus que d’autres pour leur dimension iconique : l’ours polaire en fait partie, dont Rémy Marion, spécialiste des pôles, viendra nous parler lors du prochain Festival du film ornithologique de Ménigoute (FIFO), du 27 octobre au 1er novembre prochain. Il n’en va pas de même pour les poissons, requins notamment, qui sont pourtant l’objet d’un massacre quotidien.
    Dans un récent numéro spécial de Télérama consacré aux océans, le capitaine Paul Watson, cofondateur de Greenpeace et créateur de la Sea Shepherd Conservation Society, fait part de son inquiétude quant à la gravité des menaces qui pèsent sur la biodiversité marine, notamment sur le plancton. « Il ne faut plus rien manger qui vienne de la mer« , assène-t-il. C’est cette éminente figure de l’écologie activiste, réfugiée en France, qui assurera une conférence exceptionnelle le 31 octobre, à 18 heures, au prochain FIFO, dans la salle de projection du festival. L’antenne Sea Shepherd Tours tiendra à cette occasion un stand d’informations et de vente de produits dérivés. Des perspectives sur lesquelles je reviendrai plus en détail dans la newsletter de septembre, au travers d’une interview de Lamya Essemlali, présidente de Sea Shepherd France, qui accompagnera le célèbre Canadien lors de son escale en Gâtine.

    Pour lire la suite de la newsletter, rendez-vous sur le site du festival.

     

    Le château de ChenonceauRousseau devint gros à Chenonceau. Mais pas que. Il aura fallu attendre le tricentenaire de sa naissance pour le savoir ! Engagé comme secrétaire et précepteur par la belle Louise Dupin, qui tenait régulièrement salon au château, il l’aida à rédiger un ouvrage sur l’égalité des hommes et des femmes. Jamais publié, ce manuscrit de 400 feuillets éminemment féministe fut éparpillé en ventes publiques. Jean-Marc Vasseur, responsable culturel de l’abbaye royale de Chaalis, nous a expliqué ce matin, durant le vernissage, combien il a eu plaisir à éplucher ces archives. Une partie de ces textes inédits sont présentés depuis aujourd’hui dans la somptueuse galerie du château (celle qui enjambe le Cher), à travers l’exposition « Rousseau heureux à Chenonceau », où l’on dévoile un pan méconnu de la vie du philosophe. A Chenonceau, Rousseau ne fit pas de botanique, mais de la musique. Il venait de mettre au point un système destiné à faciliter la lecture des portées. L’exposition présente cette notation simplifiée, populaire au XIXe siècle, connue en Chine et au Japon. J’ignorais que Rousseau composait. L’expo propose à l’écoute un CD de quinze pièces de sa facture sous le titre « Consolations des misères de ma vie ».

    A la fois riche et synthétique, l’expo s’intéresse aussi au régime idéal selon Rousseau. Pas un régime politique, non ! Le jeune Jean-Jacques avait aussi des idées bien arrêtées sur les nourritures terrestres. « Jean-Jacques Rousseau n’était pas ce barbon atrabilaire qui mord la main de celui qui le nourrit, aime à rappeler Jean-Marc Vasseur, également auteur de Jean-Jacques Rousseau dans son assiette. Il ne s’estimait pas gourmand, mais sensuel », appliquant bien avant l’heure les préceptes de nos diététiciens et locavores.  Il refusait les produits hors saison, les mets exotiques « dispendieux par le fait du transport ». Pourfendeur de la falsification des aliments et des boissons, peu enclin à l’alimentation carnée, Rousseau était aussi bon œnologue, sans trop se soucier toutefois des cépages. A l’époque, le champagne était très apprécié. On apprend d’ailleurs au passage que les verres n’étaient pas à table. Il fallait solliciter un laquais pour se voir servir une rasade, avant de lui remettre son verre ! « Mangez de tout, n’abusez de rien », aurait déclaré ce précurseur de Weight Watchers ! Ça tombe bien, l’été revient. Relisez Rousseau à la guinguette.