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J'anime un 2ème blog dans lequel je propose une sélection de sites Web, de vidéos et d'articles divers trouvés sur Internet.
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Les derniers articles ci-dessous :

    Rubrique ‘Bonnes têtes’

    Le nouveau titre du grand Dominque A filmé au très grand Mucem, à Marseille.

    Delphine Batho, députée des Deux-Sèvres, a préféré inauguré le 30e Festival de Ménigoute plutôt que de voter le budget de la sécu à l’Assemblée nationale ! Je l’ai interviewée avec Marc Giraud sur le plateau de Mainate TV.

    Delphine BATHO par mainatetv

    Tournage de Playtime vidéo INAEn attendant de voir la version ultra haute définition sur grand écran, un reportage de l’INA sur l’impressionnante fabrication des décors de ce chef-d’œuvre qu’est Playtime, « ovni » selon Truffaut. Un bel hommage pour ce réalisateur de génie qui fut ruiné, malgré son succès, par ce film, bijou sonore et visuel tourné en trois ans. Mon film préféré.

     

    Pascal Dessaint au bord de la Loire, sur l'île Batailleuse.

    Pascal Dessaint au bord de la Loire, sur l’île Batailleuse.

    Après une première rencontre lors du dernier Festival de Ménigoute, j’ai retrouvé l’écrivain Pascal Dessaint au printemps dernier à la faveur de son invitation dans la maison de Julien Gracq, où il se trouvait en résidence. Jumelles au cou, l’ornitho auteur de romans noirs et verts m’a embarquée sur l’île Batailleuse, en contrebas de la vaste demeure, pour une balade écourtée par la pluie. Cette escapade, au cours de laquelle il a tout de même pu lire un texte inédit sur la Garonne, s’est achevée par une rencontre publique au Lieu Unique, à Nantes. J’en ai tiré un texte paru dans le dernier numéro de L’Oiseau magazine (n° 115), dont voici quelques passages :

    “Ce jour-là, l’île Batailleuse a fait un pacte avec le ciel, qui déverse sur nos têtes des hallebardes de pluie. A deux pas de la Loire en crue, Pascal Dessaint veut défier la météo. Il sort de son sac quelques feuilles de papier dactylographiées et entame une lecture où il est question de Garonne. Un affront de trop pour le fleuve royal et les éléments, qui nous enjoignent finalement à faire machine arrière. « Faire des balades naturalistes et littéraires au bord de Loire, c’était le fantasme de George, un personnage de mon roman « Maintenant le mal est fait ! », ironise le romancier, détrempé, avant de reprendre sa marche, jumelles autour du cou, vers la Maison Julien Gracq où il se trouve alors en résidence, à Saint-Florent-le-Vieil. […]

    « Je suis né à la nature avant de naître à la littérature, aime à dire ce cinquantenaire né à Dunkerque, installé à Toulouse depuis l’âge de 20 ans. Je suis devenu naturaliste grâce à un instituteur qui m’a orienté vers le Groupe ornithologique Nord à l’âge de 10 ans. Surtout intéressé par les oiseaux, j’ai élargi ma palette au fil du temps. En 1992, j’ai été l’assistant du peintre naturaliste Eric Alibert dans les Alpes. Ce cheminement fait que la nature est devenue une matière importante. Dans un de mes polars, paru en 1994, le commissaire est d’ailleurs ornithologue ! »

    Au gré des actualités, ses préoccupations écologiques se sont intensifiées dans ses écrits. En 2000, il est saisi par un rapport d’experts sur l’extinction des espèces, qui inspirera « Mourir n’est peut-être pas la pire des choses ». En 2001, c’est l’explosion de l’usine AZF. « Mais un roman reste un roman et ne sensibilise pas aussi efficacement qu’un essai. D’où mes recueils de chroniques – Un drap sur le Kilimandjaro et L’appel de l’huître – où je raconte la nature avec humour et sans prêchi-prêcha. Cela dit, dans Cruelles natures, que j’ai écrit après une résidence en Brenne, je dépeins un journaliste naturaliste dépressif qui ramasse les animaux morts sur la route et aimerait faire poser des panneaux pour que les automobilistes roulent moins vite. Quelque temps après, des panneaux ont été installés sur les routes brennouses pour les tortues cistudes. La littérature peut donc se montrer utile ! »