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J'anime un 2ème blog dans lequel je propose une sélection de sites Web, de vidéos et d'articles divers trouvés sur Internet.
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    TakaharaJe n’aurais jamais foulé les chemins sacrés de Kumano sans les conseils avisés de mon ami Jérôme Galland, photographe de son état, avec qui je partage le goût du Japon, de la marche… et de la bonne chère. Randonner sur le Kumano Kodo, unique réseau de sentiers de pélerinage classé au Patrimoine mondial de l’Unesco avec les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle, ne s’improvise pas ! Organiser à distance quatre jours de marche m’a pris des heures, c’est donc pour simplifier la tâche d’éventuels voyageurs que j’en consigne ici les détails. Tous les hébergements peuvent être réservés sur le site très complet de Kumano Travel, dont une partie est en français. Vos options sont validées par quelqu’un qui peut vous faire des suggestions et rien n’est débité avant votre validation. C’est sérieux et bien fichu, mais parfois un peu fastidieux.

    Avec une amie neko-addict-férue-de-« tanuki », nous sommes parties de Kyoto par le car (très confortable, avec Wifi) de 8 heures depuis la gare de Kintetsu (juste derrière la gare centrale, gigantesque), qui arrive dans la petite ville côtière de Tanabe à 11 h 28 (en réalité un peu plus tôt, que la SNCF en prenne de la graine…). Un saut à l’office de tourisme tout proche nous a permis de vérifier quelques points logistiques et de récupérer des plans (également disponibles dans les offices de tourisme d’Osaka), horaires de bus… avant de rejoindre notre ryokan, à 5 min à pied de la gare, réservé quatre mois plus tôt. Point important car il aurait été préférable de passer la nuit dans le premier village étape de notre randonnée, mais tout était déjà complet. Les auberges sont rares et ont peu de capacité. Il faut vraiment anticiper en tenant compte des kilomètres parcourus chaque jour et des horaires de bus, pas si nombreux (et les arrêts ne sont pas légion). Faute d’hébergement en route, nous avons donc dû prendre le bus (relativement cher) jusqu’au départ de Kumano Kodo, à Takijiri et revenir à Tanabe en bus depuis le Kurisu-gawa bus stop après nos 3 premières heures de marche. L’étape à Tanabe n’en reste pas moins pittoresque : si la ville ne présente aucun intérêt esthétique, goûter la cuisine locale dans un authentique « izakaya » (pub japonais) constitue un plaisir en soi, surtout chez Kanteki, pour un dîner aussi succulent que truculent ! Au passage, histoire de vous épargner ça, les prunes marinées (« umeboshi ») vendues un peu partout sur le parcours sont à la fois vinaigrées et ultra salées. Les locaux les mélangent à du riz ! Oubliez-les comme « en-cas ». C’est immangeable pour nos palais occidentaux. Chose étonnante, des oranges poussent dans la région.

    Kanteki à Tanabe