Les Japonais ne souhaitent pas vraiment un bon appétit avant de manger, mais disent « itadakimasu« , qui signifie « Je reçois avec humilité », à l’image de la formule qu’utilisaient les samouraïs lorsqu’ils tuaient un manant, explique le Guide Vert Michelin. Ils s’excusent en quelque sorte d’emprunter à la nature de quoi se sustenter. Je me suis gobergée ce soir au minshuku (maison d’hôtes) Tsugizakura, où le propriétaire, fin cuistot, fabrique aussi lui-même les couverts. Le meilleur repas japonais « kaiseki » que j’aie jamais mangé, c’est-à-dire la forme la plus sophistiquée de la gastronomie nipponne. En l’occurrence huit plats, dont l’incontournable soupe miso, que je n’ai pas photographiée. Le tout accompagné d’un excellent saké.