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Téléchargeable en ligne, le livret de découverte que j’ai rédigé l’an passé pour la communauté de communes de Gennes et le parc naturel régional Loire Anjou Touraine : L’homme, une nature entre deux eaux. J’avais précédemment écrit Les deux vies de Fontevraud-l’Abbaye.
Le dossier de presse du comité départemental de l’Anjou, dont j’ai réalisé une partie de la rédaction via Bergamote Presse, est téléchargeable sur le site d’Anjou Tourisme. Parmi les prestations que j’ai testées : les gourmandises de Sandrine et Stéphan Perrotte (Instant d’ici) ; Thomas’Ranch ; la fabuleuse cabane lodge en bois du Château des Briottières ; l’incroyable dédale souterrain du Troglo à plumes ; la délicieuse halte insulaire « Au Bout de l’Île », à Montjean-sur-Loire : une nuit à bord d’une toue cabanée avec le batelier de Terre et Loire ; la fabuleuse Maison Haute perchée à Montsoreau ; les luxueux « farés » sur pilotis de Côté Rivière, à Grez-Neuville ; la très belle demeure du Haut Pressoir, idéale pour une halte bio sur la Loire à vélo. A ce propos, les cyclotouristes n’hésiteront pas à faire étape dans le Vel’abri du camping de Montsoreau. Plus étonnant, une plage de sable et un nouveau spot de wakeboard à 20 minutes d’Angers. Fun et glisse assurés.
Pour un aperçu complet de l’offre touristique angevine, on peut feuilleter en ligne le magazine 2013 de l’Anjou, où je présente aussi la prestation œnotouristique de Pascal Busson.
Pour la supposée soirée de la fin du monde, avant-hier, nous nous offrons un bel apéritif au bar La Provence, près de la place Royale, à Nantes. Impossible d’acheter la moindre bouteille d’alcool dans la ville : un arrêté préfectoral l’interdit par crainte des débordements. Nathie m’explique sommairement : le grand manitou Facebook invite à une murge collective pour affronter la fin du monde sans douleur. Soit.
Sur le zinc (un vrai) de La Provence, je soudoie donc l’affable Jean-Luc (planqué derrière sa trancheuse à jambon) par quelques mots éclairés, désignant sur sa carte des vins « Les Noëls de Montbenaut ». Ce coteau-du-layon, il le vend 27 euros les 50 cl, mais vous comprenez, je ne veux pas boire tout ça, moi, alors juste un verre siouplaît. Il accepte, bonhomme. Et moi je le renifle, ce nectar dont la BD m’a fait rêver. Nez miellé, légèrement beurré, couleur dorée, une incroyable longueur en bouche qui vous tapisse le palais. Slurp.
Honte à moi, je n’ai pas retenu le millésime, enchaînant brutalement avec un verre de coteau-du-loir du domaine Nicolas, dont la saveur de pineau d’Aunis aurait fait tomber Hélène de son tabouret si elle avait été assise là. C’est toujours avec un plaisir non dissimulé que je bois du (bon) vin sarthois quand d’aucuns pensent que ça n’existe pas. Mais revenons à notre coteau-du-layon : j’ai supposé que c’était l’un des derniers qu’il avait produits, ce fameux Richard Leroy. D’après mes lectures, ce chantre de la biodynamie a cessé de faire des liquoreux pour s’affranchir totalement des sulfites, qu’il est impossible d’éviter sur ce type de vin. Voici ce qu’en dit la Revue du vin de France :
« De son vignoble de poche (2,7 ha sur des schistes gréseux et rhyolites), Richard Leroy sélectionne comme un orpailleur ses raisins (en culture bio) et produit de grands secs, qu’il élève méticuleusement en barriques dans un garage reconverti en cave. Tous les fous du cépage chenin suivent avec passion cette excitante production. Depuis 2008 les vins ne sont plus produits en appellation anjou mais en vin de table. »