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J'anime un 2ème blog dans lequel je propose une sélection de sites Web, de vidéos et d'articles divers trouvés sur Internet.
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    En cette belle journée de printemps, la première de l’année, j’offre une tribune à une jeune Américaine au sourire perpétuel, Julie Randazzo, 19 ans, que notre art de vivre semble fasciner. Etudiante à Tours depuis un an, elle a écrit ces lignes en français dans le texte et j’ai eu envie de vous faire partager sa vision primesautière d’un endroit qui m’est cher, les Halles.

    « Les Halles de Tours, c’est un marché couvert situé sur la place Gaston Pailhou, dans le Vieux Tours. Reconstruit vingt ans après la Deuxième Guerre mondiale, le marché originel a été bâti par Gustave Guérin sur le modèle des Halles de Paris. Il regroupe quarante commerçants dont des boulangers, des bouchers, des charcutiers, des fromagers et des poissonniers. Comprenant une banque, une parfumerie, une maison de la presse et même un magasin qui ne vend que des produits surgelés, ce bâtiment attire des centaines de clients chaque jour. Au premier étage, les Halles proposent des bureaux et des salles pour organiser des cours et des réunions. On peut également y trouver les studios de France Bleu Touraine et France 3 Tours.

    En entrant, vous êtes submergés par les odeurs et les sons qui vous entourent. On voit les habitués qui font leur deuxième visite de la semaine. On est rassuré par les conversations profondes entre les boulanger et ses clients : « Bonjour Simon ! Comment vont votre femme et vos enfants ? » Trois baguettes, un croissant au beurre et une tarte aux fraises plus tard, on se retrouve à la boucherie. Ici, ce que l’on voit est merveilleux. Plein de saucissons de toutes les teintes pendent au-dessus du boucher comme un rideau de viande. Un gros lapin entier avec encore ses poils vous fixe du regard. L’exposition de la viande derrière les vitrines nous fait monter l’eau à la bouche et nous inspire toutes les bonnes recettes que nous pourrions faire ce soir.

    Juste à côté, la cave à vins. Elle abrite des centaines de bouteilles, y compris les vins de la région du Val de Loire. Car un repas français traditionnel ne serait pas complet sans une bonne bouteille de vin.

    Il n’est pas étonnant que les Halles de Tours soient aussi fréquentées. Les clients apprécient de faire leurs courses au cœur du centre-ville avec tous les commerçants sous le même toit. Ces centaines de consommateurs trouvent également des produits fiables, frais et locaux. L’ambiance est toujours joyeuse et chaleureuse. Un endroit idéal pour conjuguer la nécessité et le divertissement. »

    Stéphane Galisson, maraîcher à BerthenayA lire dans le nouveau numéro de Tour(s)plus le mag, page 14, mon article sur Stéphane Galisson, maraîcher de proximité qui propose  la vente de ses légumes sur son exploitation de Berthenay. Du côté des transports en commun, mon article, page 22, sur la nouvelle billetique mise en place en ce moment pour l’arrivée du tram : place aux tickets et aux cartes sans contact !

     

     

    Affiche Biolay 2013On l’avait connu neurasthénique à l’Espace Malraux, sirotant un verre de vin rouge entre chaque morceau. Hier soir, au Vinci, Benjamin Biolay s’est transfiguré. On ignore le nom de sa coach ou de son antidépresseur, mais Benjamin va bien. Il conserve certes quelques addictions rassemblées sur une discrète tablette, à gauche de son clavier, où il tapote de dos, masquant les volutes des clopes qu’il s’autorise de temps à autre. Mais Benjamin a fait le plein d’entrain, remisant sa nonchalance en coulisses. Certes, ce n’est pas Claude François, et l’auteur-compositeur reste encombré par son grand corps épais. Sa silhouette un peu voûtée n’est pas avantagée par un jean mal coupé et mal assorti à sa chemise (deux bleus différents). En matière de couleurs, ce sont plutôt les éclairages qui hypnotisent, en fond de scène : cinq immenses éprouvettes faites d’une multitude de facettes qui, selon l’embrasement, forment des confettis, des lampadaires intimistes ou des buildings illuminés que j’imagine tokyoïtes.

    Ce n’est pas dans le registre dance que je le préfère. Il est plus à l’aise dans ses chansons calmes (très émouvante interprétation de Ton héritage). Mais dans sa reprise extraordinaire (dommage que l’adjectif soit galvaudé) de À l’origine, je me surprends à atteindre un état proche de la transe… musicale. Pas envie que ça s’arrête, cette fumée, ces rayons lumineux qui la percent, cette voix étonnamment caverneuse. Dehors, il fait sûrement mauve.

     

    Bourgeon du tram en fabricationA lire dans le magazine de Tour(s)+ mon papier (page 5) sur les bourgeons du tram, une belle initiative qui a fait travailler les élèves de lycées professionnels et une dizaine d’artisans d’art tourangeaux : sur chaque rame du tram, neuf « bourgeons » décoreront la base des barres de préhension. Tram que j’ai vu pour la première fois sur les rails il y a une dizaine de jours, rue Charles Gilles, tracté par un gros engin jaune. Un moment très émouvant. Photo : © Lycée Victor Laloux

    A lire dans Tour(s)plus le mag, page 11, mon article sur la thermographie, une technique qui, via une caméra thermique, permet de détecter les déperditions de chaleur sur les façades des bâtiments.

    Dans le numéro d’été de Tour(s)plus le mag, mon article sur le Centre de ressource pour la cognition (CRC), qui propose une méthode pour entretenir le cerveau par des activités de loisirs (page 10). Ce numéro est téléchargeable en PDF sur le site de l’agglo.