Hoazin.fr : le blog de Catherine Levesque
Cette odeur de pressing, on la reconnaît entre toutes. C’est celle du perchloroéthylène, « perchlo » pour les intimes. Si la blanchisserie professionnelle est encore loin d’imposer des produits de substitution moins toxiques, quelques technologies alternatives émergent en France, parmi lesquelles le nettoyage à base de silicone liquide ou … à l’eau. Pour en savoir plus, lire mon article sur le site de La Maison du Cancer.
En ce moment, dans les prairies, les cigognes blanches ne sont pas rares et j’ai même vu deux spatules depuis l’observatoire de la réserve du Massereau qui, elle, se visite avec un guide. Un peu plus loin (il est long, ce canal parallèle à la Loire !), au Migron, il y a le Quai vert, un lieu à la fois culturel et touristique où l’on peut boire un verre au vert, faire du canoë, de l’aviron, du tandem… Si vous passez les deux petits ponts, vous empruntez le chemin des Carris qui mène directement au bord du fleuve, face à la centrale de Cordemais. On voit la fameuse Villa Cheminée de Tatzu Nishi, tellement plébiscitée qu’il faut réserver six mois à l’avance pour y passer une nuit… En chemin, il n’est pas rare de voir des hérons garde-boeuf trottiner près des troupeaux et, dans les roselières, des gorgebleues à miroir et autres passereaux paludicoles. Bref, encore un lieu unique que la Loire recouvrait entièrement, il fut un temps.
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En direct du Lieu Unique, je viens d’investir dans un sac Freitag, garanti à vie. Il est fait avec une bâche de camion recyclée (mais je l’ai choisie blanche pour ne pas me lasser) et sa bandoulière est une ancienne ceinture de sécurité, réglable pour l’ajuster sur l’épaule. Je sais, c’est bobo à souhait mais j’aime bien l’idée de le garder toute ma vie et de le nettoyer d’un vulgaire coup d’éponge. En plus, il est unique, comme le Lieu où je l’ai acheté (à la boutique qui vend plein de choses inutiles et régressives) et fait à la main. Si on a un souci, on le renvoie chez le fabricant, en Suisse. Je l’ai déjà fait pour mon vieux sac Eastpack, qui tient le coup depuis dix ans, et Jérôme m’a dit qu’on pouvait aussi tenter le coup chez Lafuma. Bref, je fais un crash test de sac à main et je vous tiens au courant.
L’idée de cette expo inédite, conçue autour de la figure animale, repose sur le paradoxe suivant : l’animal devient de plus en plus présent au fur et à mesure que nos liens réels avec la nature s’estompent.
Bien aimé, également, les deux fresques photographiques qui recouvrent la grande cimaise, au milieu de la cour du Lieu unique : les photos de Frank Gérard, prises sur le vif, illustrent l’omniprésence de l’animal dans notre vie quotidienne (peluches, jouets, motifs d’empaquetage…). Eric Tabuchi, lui, s’est exprimé à travers les représentations animales dans l’ornementation publicitaire.
Bref, une expo sympathique, comme toujours dans cet endroit magique. Et puis c’est toujours sympa de faire un saut à la boutique et à la librairie Vent d’Ouest, puis de boire un verre dans un transat, près du canal. S’il ne pleut pas…
Elle nous a vues venir, Josette, dans son minuscule café. Quatre vacancières en goguette, prêtes à tout pour boire l’apéro sur la place de l’Eglise, à Cassaniouze. Contre toute attente, la note a été plus salée que le jambon de pays et on a pu vérifier que l’Auvergne n’est pas une terre de vignoble. On ne peut pas tout avoir. Des fromages succulents, c’est déjà pas mal.
Le Cantal, c’est encore une de ces contrées où l’on peut boire un verre en ayant l’impression de s’inviter chez les gens. L’autochtone vous dévisage sur le pas de la porte, puis vous propose son apéritif de gentiane ou son Birlou. Là, vous regrettez immédiatement d’avoir choisi le verre de blanc.
Il y a aussi les petits miracles. Vous crapahutez une heure trente pour atteindre le ravissant hameau de La Vinzelle, dans l’Aveyron (à la frontière de la Châtaigneraie cantalienne) et paf, l’Auberge du Peyral vous tend les bras avec son panorama incroyable. Ça tombe bien, il est midi et vous avez un p’tit creux. C’est l’occasion de goûter le gâteau aux noix, qui tient au corps. De câliner un chat bonsaï mou comme une chiffe, qui, selon l’aubergiste, ne grandira plus jamais. Comme le temps s’est arrêté ici, nous ne grandirons plus non plus.