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J'anime un 2ème blog dans lequel je propose une sélection de sites Web, de vidéos et d'articles divers trouvés sur Internet.
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Les derniers articles ci-dessous :

    Hoazin.fr : le blog de Catherine Levesque

    27 octobre 2012  |  Catherine L.  

    Je me suis associée à la fin de l’été à l’agence Bergamote Presse, créée il y a tout juste un an par mes amies Aurélie Laglantine (la Parisienne) et Anne-Marie Jelonek (la Tourangelle), rejointes par Catherine Mattei, iconographe et webmaster. Nous venons de réaliser pour le groupe Uni-Editions un hors-série de Détente Jardin consacré à l’art de vivre à la campagne intitulé Pause Campagne, en kiosque depuis hier. A la fois contemplatif et créatif, Pause Campagne prend le temps, tout au long de 132 pages en grand format, de profiter des plaisirs de la campagne. Une invitation à « retrouver sa vraie nature ». L’agence Bergamote Presse a créé une maquette innovante, un sommaire qui déroule des sujets gourmands et imaginé un cahier créatif de 24 pages au stylisme tendre. Elle a également assuré la production de reportages dans toute la France. Bergamote Presse confirme ainsi sa vocation d’agence de contenu spécialisée dans l’art de vivre et l’art de voyager et sa capacité à mobiliser des talents, en création, en textes comme en images, au service de projets éditoriaux ambitieux. Pause Campagne est tiré à 40 000 exemplaires et sera en vente jusqu’à fin décembre au prix de 4,50 euros.

    Vous pouvez feuilleter des extraits du magazine sur le site de Bergamote Presse.

    12 octobre 2012  |  Catherine L.  

    Dominique A en dédicace au Lieu unique« Vous êtes une sacrée tripotée. » Dominique A est comme ça. Il a des sorties parfois un peu désuètes. Je le soupçonne d’en faire exprès, par amour des lettres. La salle à gradins du Lieu Unique était comble pour la première lecture musicale de son roman autobiographique, Y revenir. Le choix de Nantes n’est pas anodin : « Je proteste rarement quand on me présente comme nantais. » Comme il a réglé ses comptes avec Provins, sa ville natale, en allant y chanter ses morceaux pour la première fois, le 4 mars 2011, il semble être ici pour renouer avec la ville où il a fui, adolescent, à la faveur de la mutation paternelle.

    Seul face au public et à son pupitre, c’est un écolier qui s’applique pour réciter sa poésie. Tout de noir vêtu, comme toujours sur scène. Il joue de la guitare et promène le bout de ses pieds sur de petits boîtiers dont j’ignore le nom, remplis de boutons. La technologie en renfort fait des miracles : elle fait écho à sa voix, repasse des boucles musicale, la maîtrise est parfaite. A peine l’artiste savonne-t-il parfois dans une lecture plus proche d’un psaume que d’un chant. Et de citer Kazuo Kamimura : « Ce qui marque le plus une personne, ce ne sont pas tant ses expériences passées que les paysages dans lesquels elle a vécu. »

    Plus je vieillis, plus je partage son point de vue. J’ai grandi près d’un hypermarché qui a peu à peu vampirisé la campagne mancelle qui nous entourait. Cela fut peut-être déterminant dans ce que je suis maintenant.

    Entre les extraits fort bien choisis dans une mise en scène minimaliste, Dominique A nous a offert quelques chansons : moment très émouvant, un titre interprété adolescent qui préfigure ses morceaux futurs, retransmis sur une sound machine et sur lequel il superpose sa voix d’adulte. Une reprise de La Fanette, de Brel, et de l’improbable Partir de Gisor, un titre eighties ingrat qui m’échappa à l’époque et qu’il clamait à tue-tête sur un sentier de Provins. Y revenir donc. Pactiser avec ses origines.

    Parfois, il est question d’y aller. Depuis des années, je voulais y aller, au Japon. Par pure fascination : pour la culture, les mangas, la cuisine dans toutes ses composantes (makis, teppanyaki, kaseiki, tempura…), le shinto, la tradition confrontée à la modernité… Cette fois, c’est décidé, avec Hélène, on y va. Dans un mois, on sera à Tokyo (« assises sur une chaise »). Inconscience pour certains, privilège pour d’autres. « On ne nous apprend pas à se méfier de tout… »

    Photo : Dominique A en dédicace au Lieu unique © Catherine Levesque

    27 septembre 2012  |  Catherine L.  

    Le numéro 4 d’Ici… vivre est un art, le magazine de Touraine Loire Valley, est disponible ! Vous pouvez le feuilleter en ligne et y lire mes textes : Les châteaux de la Loire par le petit bout de la lorgnette (p. 6) ; Vignobles & Découvertes, de ceps en caves (p. 36) ; Sorties nature (p. 42) ; Noël au château (p. 56).

    25 septembre 2012  |  Catherine L.  

    La Superstructure, En vert, au Festival de Chaumont 2012Ce matin, dans la rue, un jeune homme barbu me fait un signe comme si j’avais égaré quelque chose par terre, rue Bernard-Palissy. Je me retourne et il me dit : « Votre sourire, vous avez perdu votre sourire ».

    Photo : La Superstructure, En vert,  jardin n° 19 bis du 21e Festival international des Jardins de Chaumont.

    21 septembre 2012  |  Catherine L.  

    Oyats, comme des cheveuxC’était une carte postale qui la faisait beaucoup rire et qu’elle conservait parmi d’autres grigris, posés sur sa coiffeuse. L’exercice est périlleux, peut-être impudique, mais Fred lisait parfois mon blog et y trouvait un certain plaisir. Comme elle avait plaisir à ressortir cette carte de Plonk & Replonk – « Grève des patrons-coiffeurs » – que je lui avais envoyée il y a quelques mois. Alors je me risque à cette épitaphe bavarde et virtuelle. C’était une étrange amitié que nous avions tissée là. Un rendez-vous capillaire environ tous les deux mois, à Paris, quand j’y vivais et même après. Mon entourage se moquait parfois. Allez chez le coiffeur à Paris quand on vit en Touraine, même en rase campagne, ça fait snob. N’empêche que j’ai toujours été moins bien coiffée ailleurs. Les rares infidélités provinciales, elle les voyait, mais jamais elle n’aurait critiqué ma coiffure de Playmobil, elle, la Nantaise et fière de l’être. Je n’y allais pas que pour son coup de ciseaux virtuose. On riait beaucoup, en général. Elle virevoltait autour de votre crâne avec la maîtrise d’un chef teppanyaki autour d’un volcan d’oignons. J’en oubliais qu’elle était en train de me coiffer. Vingt ans comme ça, à ne pas voir nos âges défiler, à partager nos bonheurs et nos maux, elle des ciseaux dans la main, moi les cheveux en bataille. Quand j’y songe, on a passé plus de temps à se parler devant une glace qu’à se regarder en face. Peut-être qu’au fond, cette singularité spéculaire a scellé notre complicité. Quand j’imagine Fred, je la vois dans la glace, une surface polie comme elle savait l’être avec ses clients, lumineuse comme son regard espiègle. De la réflexion, une classe naturelle, une spontanéité désarmante. Elle s’est suffisamment occupée de ma tête pour y avoir sa place. Elle est là, blottie dans un petit coin, évidemment souriante. Mon père et ma grand-tante lui ont fait un peu d’espace. Ce sont mes morts, incroyablement vivants. Incroyablement rassurants.

    Photo : chevelure d’oyats sur la plage du Donnant, à Belle-Ile (pour Frédérique, dans un ciel forcément bleu).

     

     

     

    14 septembre 2012  |  Catherine L.  

    A lire sur le site de La Maison du cancer, mon interview de Jean-Marie Pelt, à propos de son dernier ouvrage, Cessons de tuer la terre pour nourrir l’homme ! (pour en finir avec les pesticides).