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J'anime un 2ème blog dans lequel je propose une sélection de sites Web, de vidéos et d'articles divers trouvés sur Internet.
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Les derniers articles ci-dessous :

    Hoazin.fr : le blog de Catherine Levesque

    20 juin 2013  |  Catherine L.  

    Plessage dans le parc national d'ExmoorPar l’intermédiaire de Bergamote Presse, l’agence à laquelle je suis associée, j’ai fourni des textes au site jardinermalin.fr, notamment sur le plessage. L’occasion de vous montrer un bel exemple de haie plessée dans le parc national d’Exmoor, au sud de l’Angleterre, où cette pratique est encore courante.

    Je signale au passage la parution, sur ce même thème, d’une Escapade dans le Perche vendômois pour la revue naturaliste La Salamandre (juin-juillet 2013), réalisée en collaboration avec Dominique Mansion, illustrateur et spécialiste des « trognes » (ou arbres têtards). Vous y trouverez deux circuits : un sur le bocage, autour de Boursay (Loir-et-Cher) et son Chemin des trognes ; l’autre sur le roussard, dans la carrière désaffectée de la Mutte, à Sargé-sur-Braye (qui compte aussi une excellente charcuterie !). L’exploitation de ce grès fait de sable ferrugineux a donné naissance à un paysage de Colorado étonnant dans cette jolie campagne bocagère. Une idée de balade insolite pour compléter la visite des Promenades photographiques de Vendôme qui démarrent ce week-end.

    16 juin 2013  |  Catherine L.  

    Pointe d'ArçayC’est un petit office notarial rural sobrement aménagé : quelques chaises un peu design qui contrastent avec le bureau traditionnel bois et cuir et le pot à crayons à cases qui crie fa-mine. Une plante verte dégarnie sans panache, l’encyclopédie Dalloz sur les étagères et des piles de chemises avec des noms propres écrits au marqueur sur la tranche.
    La période est propice aux noces. Moi j’étais ce week-end à un testament authentique et je le revendique. On ne choisit pas ses amis par hasard. A la différence du testament holographe – un cadeau empoisonné pour ceux qui en sont légataires, il faut deux témoins pour un testament de ce type. Alors je me suis prêtée au jeu dans la bonne humeur générale. L’opération s’est déroulée en deux temps : la dame d’abord, munie de son carnet recouvert fort à propos de têtes de mort, puis son compagnon. Comme dirait le notaire non sans humour, dans une scène digne d’un Chabrol, « une chance que vous ayez dit la même chose, sans quoi vos amis auraient été dans l’embarras ». Pas faux. Et de nous raconter quelque anecdote croustillante d’un époux venu annuler un après-midi le testament signé le matin même à l’insu de sa chère femme… Faute d’un stylo Mont Blanc dont j’aurais pu hérité précédemment, j’ai signé solennellement les déclarations de mes amis en pleine santé. Laquelle santé méritait que l’on trinque à son endroit sans trop tarder.

    Il fallait ensuite penser au voyage de testament. Le choix se porta sur une immense flèche sableuse (dirigée vers Cupidon ?) bien connue du couple, la pointe d’Arçay, en Vendée. Cette avancée dans la baie qu’affectionnent les naturistes de tout poil, à La Faute-sur-Mer, fait face à l’île de Ré. N’allez pas vous imaginer des choses. Nous y sommes allés en simples naturalistes. Et un miracle s’est produit : un aigle a survolé ce site littoral précieux et insolite. Le champagne qui arrosa notre pique-nique n’est pour rien dans cette affaire et les jumelles sont formelles. J’ai ma petite idée sur la question : le rapace a fait le détour pour saluer mes amis ornithologues. Après tout, on fait bien des cadeaux de mariage ?

     

     

    12 juin 2013  |  Catherine L.  

    Confluence Loire VienneIl fait nuit sous ma mansarde, pas tout à fait dans le ciel. Seule ma petite lampe led Fatboy éclaire un coin de mon vieux bureau. C’est suffisant. Dans quelques jours, ce sera le plus long jour de l’année. J’aime ces journées qui s’éternisent, et avec elles les escadrilles sifflantes des martinets qui fascinent mes chats.

    J’écoute Ultra-skimming, la compilation de MisterLau, plus connu sous son nom de ville, Laurent Geneix, qui me l’a offerte à la faveur d’un dîner nippon à la maison, hier soir. Depuis 25 ans, ce quarantenaire mélomane est à l’affût des nouveautés. Moult achats plus ou moins raisonnables se sont sédimentés au fil des ans sous la forme d’une CDthèque de 1 500 disques. Sauvé in extremis d’une vie d’errance chez les disquaires, notre brave Laurent a découvert Deezer. Il y stocke compulsivement les morceaux qui retiennent son attention dans une liste de présélection. Posologie : une centaine de titres par mois. Puis il en extrait la substantifique moelle légalement sur iTunes selon un procédé de distillation tenu secret à ce jour. Une vingtaine de morceaux survivent à cet « ultime écrémage » et atterrissent sur deux CDs qu’il offre à des amis ou des personnes importantes du moment.

    C’est ainsi que le volume 22 a déboulé dans mes pavillons engourdis (ainsi que chez un couple établi dans la Vienne). Outre le fait que le concept me plaît, la plupart des morceaux me séduisent à la première écoute (La Femme notamment, qui nous somme de prendre le bus ; Daughter et sa sublime reprise du Get Lucky de Daft Punk…). Est-ce une question de génération ? Une proximité naturelle due à nos profils professionnels ? Foin de sociologie à deux balles, j’ai plaisir à découvrir ces nouveautés avec fainéantise. Ça me rappelle mes déambulations parisiennes à la Fédération-national-d’achats-des-cadres, quand j’avais le temps de serrer mon crâne sous l’arceau d’un casque filaire bien souvent déglingué. Et puis Daho a sorti un nouveau tube hier… Alors bain de jouvence pour bain de jouvence ! Daho, il dit toujours la même chose à la radio, il chante toujours la même chose et rit comme en 1986. Ça m’agace et ça me rassure à la fois. Daho n’a pas changé et peut-être que moi non plus. Il fabrique des tubes et j’adore les vider sur ma brosse à dents. Pour mieux sourire.

     

    6 juin 2013  |  Catherine L.  

    Affiche Biolay 2013On l’avait connu neurasthénique à l’Espace Malraux, sirotant un verre de vin rouge entre chaque morceau. Hier soir, au Vinci, Benjamin Biolay s’est transfiguré. On ignore le nom de sa coach ou de son antidépresseur, mais Benjamin va bien. Il conserve certes quelques addictions rassemblées sur une discrète tablette, à gauche de son clavier, où il tapote de dos, masquant les volutes des clopes qu’il s’autorise de temps à autre. Mais Benjamin a fait le plein d’entrain, remisant sa nonchalance en coulisses. Certes, ce n’est pas Claude François, et l’auteur-compositeur reste encombré par son grand corps épais. Sa silhouette un peu voûtée n’est pas avantagée par un jean mal coupé et mal assorti à sa chemise (deux bleus différents). En matière de couleurs, ce sont plutôt les éclairages qui hypnotisent, en fond de scène : cinq immenses éprouvettes faites d’une multitude de facettes qui, selon l’embrasement, forment des confettis, des lampadaires intimistes ou des buildings illuminés que j’imagine tokyoïtes.

    Ce n’est pas dans le registre dance que je le préfère. Il est plus à l’aise dans ses chansons calmes (très émouvante interprétation de Ton héritage). Mais dans sa reprise extraordinaire (dommage que l’adjectif soit galvaudé) de À l’origine, je me surprends à atteindre un état proche de la transe… musicale. Pas envie que ça s’arrête, cette fumée, ces rayons lumineux qui la percent, cette voix étonnamment caverneuse. Dehors, il fait sûrement mauve.

     

    30 mai 2013  |  Catherine L.  

    BristolBristol sous la pluie vous donne une tête de papier mâché, aussi triste qu’une chanson de Portishead, petite ville portuaire indiquée sur les panneaux routiers aux abords de la ville. Pourtant, même sous des trombes d’eau, la cité de Wallace & Gromit conserve une certaine gaieté qu’on attribuera tantôt aux façades colorées de Clifton Village, tantôt au flegme britannique rompu aux ondées et aux ciels tourmentés. Il y a quelque chose de nantais dans cette ville construite et reconstruite (après la guerre) au bord de l’Avon. Comme Nantes en France, c’est la sixième ville d’Angleterre. Elle vit naître un genre musical qui m’est cher, le trip hop, dont les plus grands représentants demeurent Portishead donc, Massive Attack et Tricky.

    En quittant la ville par le spectaculaire pont suspendu de Clifton, on retombe bien vite dans la campagne verdoyante du Somerset voisin, où Shaun the sheep n’est jamais bien loin… Encore très rural, le comté du cidre et du cheddar compte une multitude de routes minuscules et encaissées où il est impossible de croiser ne serait-ce qu’une Austin Mini, sauf à se serrer affablement sur les passing places prévues à cet effet. Randonner sur les chemins creux parfaitement entretenus du parc national d’Exmoor est un enchantement, au son des pouillots (fitis, siffleur et véloce) qui affectionnent les hautes futaies de hêtres et de chênes moussus. Polypodes, scolopendres, capillaires, les fougères foisonnent le long des murets de schiste couverts de linaires aux minuscules fleurs violettes et de nombrils de Vénus vert bouteille. Mousse, bouteille, ça ressemble à de la bière, ça. Bientôt l’heure de trinquer au pub avec une Cotleigh locale !

     

    18 mai 2013  |  Catherine L.  

    Toilettes à Narita AirportC’est avec beaucoup de retard que je viens rendre compte de mon expérience de série cross média, About : Kate, diffusée le samedi soir, très tard, sur Arte. J’ai regardé les deux derniers épisodes (#2 et #3) en différé sur mon Mac et je commence à rentrer dans le concept. Après le premier épisode, je m’étais rendue dans la salle de réunion du site dédié pour me livrer à un exercice participatif sur le thème « Sexuellement pas satisfaite » (un hasard, aucun message subliminal !) et plus précisément : « Surexcitée, mais pas satisfaite ». Ma contribution (une photo prise à Tokyo), qui figure en ligne, apparaîtra peut-être dans l’épisode diffusé ce soir (entre nous, j’en doute, il y en a beaucoup d’autres plus méritantes). Le récit est en effet émaillé de petites vidéos, animations, dessins… qui font écho à ce que vit l’héroïne de la série, Kate Harff, une trentenaire en proie à l’introspection dans l’hôpital psy où elle a décidé d’être internée. Ce n’est pas aussi glauque qu’on pourrait le penser. Est-ce parce que le traitement (visuel j’entends) est allemand ? Mais je trouve ça dépaysant, audacieux, à l’instar de la fascinante série suédoise Real humans, qu’Anne-Marie vient de me faire découvrir (merci pour l’addiction !). Bref, une vraie respiration télévisuelle où on a l’impression d’être un peu moins con quand on éteint le poste.