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J'anime un 2ème blog dans lequel je propose une sélection de sites Web, de vidéos et d'articles divers trouvés sur Internet.
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Les derniers articles ci-dessous :

    Hoazin.fr : le blog de Catherine Levesque

    20 août 2013  |  Catherine L.  

    Squelette londonienVous est-il déjà arrivé d’avoir la sensation d’habiter un corps neuf, en dehors des (rares) fois où l’on tombe amoureux jusque dans ses os ? J’ai un peu cette impression en sortant de chez l’ostéopathe, qui tente de réconcilier mes lombaires avec mes cervicales. Au prix de quelques exercices bluffants prodigués avec la dextérité d’un magicien, il a remarqué un truc que personne n’a vu jusqu’ici, hormis une copine croisée ce matin qui m’a gentiment trouvée « de traviole depuis quelque temps » : j’ai la tête penchée d’un côté. Et comme les yeux aiment regarder à l’horizontale, mon corps compense en un étrange équilibre visiblement très personnel. Un moment donné, Emilie Joly (eh oui, c’est le nom de ma podologue et, non, elle n’a pas de lapins bleus dans sa salle d’attente) m’a fabriqué des semelles pour compenser la bascule de mon bassin (de traviole lui aussi). Maintenant que j’ai la tête droite, je peux les jeter dans la Loire avec toute l’ingratitude des gens qui se croient guéris. Les pieds, la tête. J’ai une nette préférence pour la seconde, mais j’apprends à considérer les premiers à leur juste valeur. Entre les deux, il y a un tas de trucs sur lesquels on gagne à s’attarder, comme l’explique fort bien Christophe André dans Méditer jour après jour, en s’appuyant sur des peintures. Longtemps, je n’ai pas pris le temps. Il est grand temps de le trouver. Méprisée à tort par la Sécurité sociale, l’ostéopathie a toute ma sympathie (spéciale dédicace à mon frère aîné).

    13 août 2013  |  Catherine L.  

    Toujours happée par Nantes. Je vais finir par y demeurer, au sens rester dans une demeure. C’est désormais une question de mois. En attendant, c’est la saison du Voyage à Nantes et ce bel été (ou mon manque patent d’objectivité) fait que c’est un bon cru. Hier soir, nous avons testé un dîner du Goût des autres. Une chance, après la cuisine tchétchène, que Marie a expérimentée sans grande conviction, c’était le tour de la cuisine thaïe, une valeur sûre. Assis autour d’une solide table en bois de douze places, nous nous sommes régalés avec un bon muscadet de chez Bruno Cormerais. Malgré le grand nombre de convives, quasiment trois cents, l’ambiance était conviviale et tout le monde a applaudi à la fin. Une bénévole de l’association éponyme est venue nous expliquer leur démarche : soutenir et réinsérer des personnes sans papiers en valorisant leurs savoir-faire culinaires. Toutes les nationalités représentées (Azerbaïdjan, Algérie, Guinée, Turquie, Arménie, Côte-d’Ivoire, Kosovo, Albanie, Comores, Pérou, Afghanistan, Inde, Géorgie) concoctent ainsi des repas à la demande pour des groupes à partir de vingt (particuliers, entreprises…). Certains restaurateurs engagés leur prêtent leurs cuisines et leur matériel, mais les cuisinières interviennent aussi à domicile. Je trouve l’idée très séduisante.

    La nuit a fini par tomber sur l’île de Nantes, laissant s’enflammer les Anneaux de Buren et le Lunar Tree blafard de la butte Sainte-Anne, en grande discussion avec un timide croissant de Lune. Pendant ce temps-là, sur la place du Bouffay devenue minérale, les petites figurines tristes et intrigantes d’Isaac Cordal continuaient à s’affairer sur leur île de gravats. A l’image d’une ville et de ses îles en perpétuel renouveau.

    25 juillet 2013  |  Catherine L.  

    L'hôtel de la plage de M. Hulot par David Merveille

    Hier, le premier « long » de Jacques Tati est ressorti dans les salles. Sacrée histoire que ce chef d’œuvre qui aurait dû sortir en couleur, en 1949. Mais la production ne put jamais tirer de copies à partir de ce procédé novateur. alors Tati s’est contenté de monter la version tournée en noir et blanc. Une autre version, colorisée au pochoir avec quelques plans supplémentaires, est sortie en 1964, avant que la fille de Tati ne parvienne à monter la version couleur d’origine en 1995. Cette fois, c’est l’original en noir et blanc, restauré, qui sort en version numérisée. Il a évidemment d’abord été diffusé en présence de Jérôme Deschamps, à Sainte-Sèvère, petit village de l’Indre où le film a été tourné en 1947. Je vous conseille d’ailleurs vivement de visiter La Maison de Jour de fête, là-bas, qui célèbre avec une fantastique scénographie l’aventure de ce film mythique.

    J’irai donc voir avec émotion ce chef d’œuvre quasi muet que je connais par cœur. Comme j’ai découvert avec émotion, et totalement par hasard (merci Laurent), la galerie Petits Papiers, où j’ai acheté un original de David Merveille tiré d’un ouvrage qui trône dans ma bibliothèque (merci Pierre-O !) : M. Hulot s’expose. Il s’agit de quatre collages au crayon issus de la « Série 9999 figures de M. Hulot ». Très dépouillés, ils représentent le profil stylisé de M. Hulot avec sa pipe bien sûr, mais aussi d’autres objets saugrenus (la Tour Eiffel notamment !), en écho à la polémique qu’il y avait eu au moment de l’expo (géniale) de la Cinémathèque de Paris, en 2009 (fallait-il ou non retirer la pipe sur les affiches  au nom de cette fichue loi Evin ?).

    L’économie de mots et de gestes propre à Tati est parfaitement illustrée par le trait précis et efficace de David Merveille, qui m’autorise à diffuser sur ce blog une autre image que j’adore : « Hulot & l’Hôtel de la plage » (pastel, gouache, 256 x 364 mm). Un dessin de saison pour moi qui passe de délicieux week-ends sur les plages de Loire-Atlantique. Avec une spéciale dédicace au petit être nantais qui m’a offert une nuit dans l’hôtel restauré de M. Hulot pour mes 40 ans. Eh oui, il n’y a pas que ses films que l’on restaure ! Les pellicules, l’hôtel… ce sera bientôt mon tour !

    > Petit jeu estival : où se cache M. Hulot dans le dessin de David Merveille ? A gagner, un tuyau d’arrosage de chez Plastac au premier ou à la première qui répond.

     

     

     

    10 juillet 2013  |  Catherine L.  

    Stéphane Galisson, maraîcher à BerthenayA lire dans le nouveau numéro de Tour(s)plus le mag, page 14, mon article sur Stéphane Galisson, maraîcher de proximité qui propose  la vente de ses légumes sur son exploitation de Berthenay. Du côté des transports en commun, mon article, page 22, sur la nouvelle billetique mise en place en ce moment pour l’arrivée du tram : place aux tickets et aux cartes sans contact !

     

     

    2 juillet 2013  |  Catherine L.  

    Blaise en buisLa newsletter de juin que j’ai rédigée pour le Festival international du film ornithologique de Ménigoute est en ligne. J’en profite pour l’illustrer par le poussin de Claude Ponti, réalisé en buis dans le Jardin des plantes de Nantes, particulièrement en beauté ces temps-ci. A visiter sans tarder, tout comme le parcours Green Island.

    30 juin 2013  |  Catherine L.  

    Expo frères BouroullecMalgré la suée que vient de me procurer un colis suspect posé comme un obstacle à mon trajet vers la gare, ce n’est pas à cette boisson faite de bière et de limonade que je pense, mais bien au panache. Une grandeur que l’on aimerait croiser plus souvent. En cherchant un synonyme, je pense immédiatement à théâtralité, preuve que ça ne court pas les rues. Le panache, je viens de le rencontrer à la Comédie-Française en la personne de Michel Vuillermoz, incarnant avec brio Cyrano de Bergerac. Un rôle taillé à sa mesure dans une mise en scène éblouissante et revigorante du bien aimé Denis Podalydès. Le panache ne pousserait-il que sur les planches, tandis que nous végétons dans la médiocrité de notre ordinaire ?

    J’ose un enchaînement suspect, en écho à une exposition non moins séduisante vue hier à deux pas du Palais Royal, celle des frères Bouroullec (Erwan et Ronan, dont on devinera sans mal l’origine méditerranéenne !). L’expo s’appelle « Momentané », un mot que j’aime beaucoup, rond et fugace comme l’instant qu’il évoque. Titre paradoxal aussi alors qu’il s’agit d’une rétrospective de quinze années de travail présentée dans la Grande Nef des Arts décoratifs. Comme le hideux Cyrano fabrique des vers sublimes, les designers sont capables de faire du beau avec une matière première triviale. Je ne parle pas là du bois, mais du polystyrène ou du plastique, d’un module informe (le Twig) qui, combiné à une multitude de modules identiques, devient une claustra de dentelle utile et belle à l’œil. Les grands acteurs, comme les grands designers, subliment avec panache notre quotidien.