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    Hoazin.fr : le blog de Catherine Levesque

    27 octobre 2013  |  Catherine L.  

    La cantine de FredRegardez bien cette image, volée à mon ami Fred pendant qu’il dormait. C’est sa cantine. Ça fait un moment déjà qu’elle vogue vers les Kerguelen. Lui s’envole ce soir pour La Réunion et il embraque mercredi sur le Marion Dufresne II (sa rotation s’appelle OP3-2013). Entre temps, il aura bénéficié d’une formation au siège de l’administration des Terres australes et antarctiques françaises à Saint-Pierre. Fred a été marin et c’est tant mieux car la traversée de dix jours n’a pas grand chose de commun avec La Croisière s’amuse ! Je vous laisse juger en lisant les journaux de bord ou l’excellente BD d’Emmanuel Lepage, Voyage aux îles de la désolation.

    Lors de notre dernier Picon bière, à Nantes, j’ai demandé à Fred ce qu’il avait mis dans sa cantine. Il ne se souvenait pas de tout, mais je sais qu’il n’y a pas de chocolat (on ne joue pas avec la frustration à 12 971 km de Brest). Il y a une bouteille de champagne et la bouteille de bourgueil que je lui ai offerte (« Les Galichets » du Domaine de la Chevalerie), les cadeaux de Marie et de sa famille pour Noël et son anniversaire, un nécessaire de couture et un stock de Granola. J’aurais plutôt imaginé des galettes bretonnes pur beurre mais non, notre Brestois pur Finistère a choisi des Granola.

    Pour ma part, comme les « expatriés » des Terres australes affectionnent particulièrement les acronymes, je lui ai demandé de m’envoyer, s’il n’a pas trop de taf, une carte postale des TAAF postée de PAF (Port-aux-Français). Pas sûre qu’il y trouve les cartes ringardes ou décalées dont il a le secret, mais ce sera tout de même ma carte postale la plus timbrée. Je vous tiendrai au courant (des 50e Hurlants).

    19 octobre 2013  |  Catherine L.  

    Pascal DessaintA lire dans la newsletter que j’ai rédigée pour le Festival international du film ornithologique de Ménigoute, une interview de Pascal Dessaint, un auteur de polars et de romans noirs mâtinés de… vert !

    15 octobre 2013  |  Catherine L.  

    La couverture du Dictionnaire philiosophiqueEncore tourneboulée par La Vie d’Adèle et ses amours contrariées, sa justesse, sa fluidité et ses beaux arbres,  je suis allée me rasséréner à La Boîte à livres autour d’une rencontre avec André Comte-Sponville, un philosophe à la pensée fluide, elle aussi. Il venait y parler de son Dictionnaire philosophique, que j’ai acheté il y a quelque temps, un pavé qu’il a rédigé sur une vingtaine d’années, paru en 2001 et enrichi  cette année de 394 entrées. Au total, 1 654 définitions. André Compte-Sponville, non dénué d’humour, a compté : à raison d’une définition par jour, il vous faudra 4 ans et demi pour le lire !

    La plus longue fait six pages et demi et concerne, devinez… l’amour, « un mot plurivoque, selon que l’on considère l’amour passion (eros), l’amour de ce qui réjouit ou amitié (philia) ou l’amour du prochain (agapè ou caritas) ».

    Quand lui est venue l’idée d’un dictionnaire philosophique, voilà une trentaine d’années, il s’est inspiré des Définitions d’Alain, « genre littéraire et philosophique à part entière », et de celui de Voltaire, plus impertinent, pour élaborer non pas des définitions canoniques, mais se prêter à l’exercice paradoxal qui consiste à « concilier la rigueur et la clarté à la subjectivité et à la singularité ».

    Au final, bien que je sois loin d’avoir tout lu, cet ouvrage usuel « prend le langage au sérieux, parce qu’on ne pense qu’avec des mots et qu’il n’y a de philosophie que discursive ».

    Penser sa vie pour vivre sa pensée

    On sent bien la volonté de ce brillant normalien, ex-prof à La Sorbonne, qui rejoint celle de Diderot : « Hâtons-nous de rendre la philosophie populaire ! ». Un souci légitime quand l’obscurantisme est toujours souterrain. « La philosophie sert à penser mieux pour vivre mieux, à sauver sa peau et son âme », se plaît à dire ce soixantenaire élégant, veste en velours grise et chemise blanche.

    Attentif à l’évolution du monde, le philosophe a bien sûr ajouté des néologismes à son dico : développement durable, décroissant, adulescent, beaufitude même, « mélange de machisme, de bêtise et de vulgarité » !

    La philosophie, dit-il, c’est aussi « apprendre à parler pour se taire ». La sagesse, ainsi, se reconnaîtrait à une certaine qualité de silence. Reste à ne pas confondre le but et le chemin. Gageons que ce beau livre m’accompagnera sur le sentier, toujours singulier, vers l’universel pour, comme il l’a joliment écrit dans sa dédicace « ne pas se perdre dans la forêt des mots et des idées ».

    8 octobre 2013  |  Catherine L.  

    Amuse-bouche chez VieiraCe soir, premier pot-au-feu de la saison au restaurant de l’Hôtel du Midi, dans le sud du Cantal, tenu par deux sœurs et un frère du cru un peu taiseux. Comme toujours (ou presque) sur ce territoire que j’explore en long en large et en travers, de la générosité dans l’assiette, de bons produits à prix tout doux et une grande gentillesse. Hier, ce fut une autre affaire. Rencontre avec un grand chef qui monte, Serge Vieira, Auvergnat d’origine portugaise établi depuis 2009 au-dessus de Chaudes-Aigues. Deux macarons au Michelin, deux menus (pas de carte), dont le premier à 68 euros et l’autre à 98. Autant dire une aubaine pour une gastronomie de haute volée, créative et délicate, soutenue par une belle carte des vins (400 références, dont pas mal de bio). A noter, chose rare dans les grandes tables, une jolie sélection du Val de Loire (Marie-Aude, sa femme, est tourangelle et c’est sa chasse gardée !) et quelques bons vins bougnats. Difficile de décrire un tel raffinement culinaire, l’excellence du service (pro mais détendu) et le panorama qui s’offre à vos yeux comme si la vue sur l’assiette ne suffisait pas !
    J’ai parfois été déçue par des « étoilés » durant mon humble carrière en presse gastro, mais là, non. Sensible aux enjeux écologiques, Serge Vieira, 36 ans, grand gaillard aux airs de rugbyman, est accessible et affable. Locavore autant que possible, il s’efforce de mettre en place des logistiques plus respectueuses de l’environnement avec ses fournisseurs (son eau plate est produite sur place) et change ses menus toutes les trois semaines pour coller au mieux à la saison. Une façon aussi de travailler des produits abordables qui justifient une addition digeste. Et d’éviter la routine qu’il redoute au plus haut point. Même depuis ses cuisines impeccables la vue sur l’Aubrac est belle. Feuillus sur un versant, conifères sur l’autre, héron paresseux ou geai affairé en vol, on savoure le paysage qui s’anime derrière une discrète mais large baie vitrée, dont la courbe épouse celle de la colline. De l’épure, de la lumière plein sud et le respect du goût pour chaque ingrédient. Chaque mets impose une pause pour calmer les papilles en émoi. Puis l’on s’en retourne par une solennelle allée de tilleuls et de frênes, transition symbolique vers un monde ordinaire.

     

     

     

     

    12 septembre 2013  |  Catherine L.  

    Couverture livret découverte GennesTéléchargeable en ligne, le livret de découverte que j’ai rédigé l’an passé pour la communauté de communes de Gennes et le parc naturel régional Loire Anjou Touraine : L’homme, une nature entre deux eaux. J’avais précédemment écrit Les deux vies de Fontevraud-l’Abbaye.

    11 septembre 2013  |  Catherine L.  

    Hier, dans les rues de Tours, j’ai vu une dame bleue. Des pieds à la tête : les cheveux bleus, des vêtements bleus (d’un même bleu) et des chaussures bleues assorties. Probablement des bleus à l’âme aussi. J’ai d’abord pensé à un Schtroumpf qui, souffrant de sa condition de lutin forestier, se serait métamorphosé en une pimpante quarantenaire urbaine. Un sacré sujet d’étude pour Michel Pastoureau. Puis j’ai pensé à la BD découverte grâce à Hélène, Le bleu est une couleur chaude, qui sort en salle le 9 octobre.

    La semaine dernière, dans le Cantal, j’ai vu des pâturages vert fluo et du salers à la pâte jaune beurré, les pierres grises du volcan et le granite blond de la Châtaigneraie, des gens multicolores qui font vivre ce délicieux territoire.

    Dimanche, à la fin de Vignes, Vins et Randos, j’ai contemplé le blanc des nuages qui zébrait le bleu du ciel au dessus de l’église de Cheillé, où un vieux chêne a décidé de pousser.

    Il y a dix jours, j’ai retrouvé le noir brillant d’un vieux vinyle que ma tante a offert à mon frère, tournant sans grésiller sur une platine toute étonnée de fonctionner. Je n’ai jamais aimé les Beatles, mais j’adhère au message que les microsillons propageaient ce matin-là dans les enceintes : all you need is love !