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    Hoazin.fr : le blog de Catherine Levesque

    18 novembre 2013  |  Catherine L.  

    Daho par Hervé LemaréchalJe me suis longtemps demandé si les deux idoles de ma vie allaient un jour se rencontrer. Daho et Dominique A ont fini par se croiser. Et Daho le séducteur a courtisé le grand chanteur modeste. Le Rennais (qui ne l’est pas mais les journalistes aiment bien simplifier) a inspiré le Nantais (qui ne l’est pas mais les journalistes aiment bien simplifier).

    Il y a quelques mois, quand j’ai écouté le tube teaser des Chansons de l’innocence, martelé sur les ondes, je me suis dit comme d’habitude, ah ben ça c’est du Daho, du Daho facile et évident qui devient addictif sitôt franchi le pavillon (auditif, je déteste les pavillons sinon).

    Et puis à force d’écoute compulsive, je me suis montrée moins sévère. Pas si facile de faire évident, finalement. N’est-ce pas le propre du tube ? Qui peut se targuer de les enchaîner pendant des années sans trop s’user ? Après tout on s’en fout pourvu qu’on ait l’ivresse.

    Daho a joué un rôle essentiel dans ma jeunesse. Dès l’âge de 13 ans, j’ai mangé, dormi et pensé Daho, et ce pendant une bonne dizaine d’années, sans faillir, au risque d’en désoler mon entourage et le papier peint de ma chambre. Au point de lui écrire, de lui poster des colis, dont un l’a fait réagir : Satori à Paris, un livre qu’il recherchait au moment de l’album éponyme et que je lui avais déniché.

    Un soir, alors que nous mangions une galette des rois en famille, il a téléphoné chez mes parents. J’ai répondu la bouche pleine (Dieu merci je n’avais pas la fève !). Nous avons discuté quelques minutes, il m’a remerciée et invitée à un concert au Mans, où je grandissais alors. Nous avons échoué en backstage, comme on dit dans le milieu, avec Anne Claverie, sa manager de l’époque, dont la tâche ingrate était de le protéger au plus fort de sa carrière. Jamais hystérique, encore moins midinette, je parvenais toujours à mes fins, allez comprendre pourquoi. Je m’en étonne encore 25 ans plus tard. Des coups de fil d’Etienne, il y en eut quelques autres sur cette décennie, heureux ou malheureux, dont un fossilisé sur une mini-cassette de dictaphone.

    Tant et si bien qu’il fut même sérieusement question que j’en sois la première biographe. Un coup de fil à Fabrice Nataf, chez Virgin à l’époque, et nous étions reçus, mon ami Hervé (qui avait sur moi un avantage indéniable : il était majeur) et moi, pour présenter un synopsis tapé à la machine par une tante attendrie et serviable (que je remercie encore au passage). Ce soir-là, nous l’avions suivi jusque sur le plateau d’une émission de… Sacrée soirée. Sacrée soirée pour le coup, et il y en eut quelques autres, la plus étonnante étant cet after passé au bar de l’hôtel Concorde du Mans, toute la nuit à discuter. Mineure, j’étais condamnée au jus de raisin pendant qu’Hervé sirotait ses bières. Un souvenir conservé en lieu sûr dans mon cerveau saturé (ne pas déranger), immortalisé sur cette photo d’où j’ai jugé raisonnable de me faire disparaître… Et la seule fois où mon père m’a tancée, de retour au petit jour.

    N’empêche que le synopsis, que je feuillète parfois de temps en temps, tenait la route. Quand je compulse aujourd’hui les hors série divers et variés qui sortent sur un Daho en pleine renaissance, je me dis que la base y est. A force d’immersion (j’achetais tout, j’écoutais tout, je lisais tout), nous avions perçu la quintessence du bonhomme, dont la sensibilité et la culture musicale et littéraire ont construit en partie les miennes. Plus tard, nous avons même eu accès aux archives de sa maison de disque, dont je conserve quelques précieuses reliques parmi ses courriers et cartes postales : bulletin trimestriel, photocopie de carte d’étudiant… J’étais étudiante moi aussi, débutante, mais je faisais de manière instinctive un travail de journaliste.

    Seulement, il a eu la trouille et n’a pas eu confiance. Ce que je peux comprendre avec le recul. Il nous a mis Stéphane Davet dans les pattes, déjà journaliste au Monde à l’époque, lequel, d’une grande honnêteté, ne savait pas trop quoi faire de ce qu’il avait appelé « notre bébé ». Nous, on y tenait et nous nous sommes vexés quand on a compris qu’on ne signerait pas l’ouvrage. C’est parti en vrille, nous nous sommes brouillés avec le père Daho. La première bio, sortie peu de temps après, était probablement fidèle, mais elle manquait sûrement de cette flamme et de l’enthousiasme qui nous consumaient. Pas d’avis sur les suivantes ni sur la toute dernière : jamais pu en lire car jamais vraiment pu digérer la déception. Un ratage, des malentendus, un manque d’explications de visu. Trop jeunes, trop innocents, trop d’enjeux. Dommage. Vraiment dommage maintenant que tout ou presque a été dit et redit sur l’ami Daho, prompt à se répéter.

    Après une longue période de dédain et de distance toute relative, j’ai jeté mon dévolu fanatique sur Dominique A donc. Plus mesurée certes – j’avais tenté de grandir entre temps – mais avec quelques bons restes au risque de consterner mon entourage (je fonce le voir après chaque concert et lui ai dédié l’un de mes livres !). Et voilà qu’ils ont fini par se croiser. Aux premiers accords, menottée et les yeux bandés, j’aurais pu reconnaître la chanson hybride. MON morceau ! Mon Dahu à moi. Merci monsieur A.

     

     

    8 novembre 2013  |  Catherine L.  

    Ma (courte) interview de Ségolène Royal sur le plateau de Mainate TV lors du dernier Festival international du Film ornithologique de Ménigoute, en compagnie de l’ami Marc Giraud.

     |  Catherine L.  

    La couverture de Deux-Sèvres NatureC’est un livre qui doit bien faire quatre livres, au bas mot ! Un gros livre sur la nature donc, et pas une petite nature, non. La nature des Deux-Sèvres, un joli département qui porte le nom d’une rivière et d’une porcelaine. Une nature aussi fragile que de la porcelaine, justement, que de nombreuses associations et collectivités s’emploient à bichonner dans des zones classées ou des espaces naturels sensibles. Pour cette biodiversité il fallait faire un geste et c’est Gestes éditions qui s’y est collé. Avec le conseil général, cet éditeur local a relevé ses manches. « Mettons cette nature à la page : faisons un livre ! », ont-ils décidé ! C’était parti. Trois ans plus tard, grâce à la plume de cinq auteurs, dont je suis, et à l’œil de dix photographes, un gros bouquin est né et il se porte bien : 320 pages, 550 espèces et une douzaine de chapitres dressent l’inventaire des milieux naturels de ce département exemplaire en matière d’éducation à l’environnement. On y parle des plaines, loin d’être aussi mornes qu’on le dit, du bocage, la star locale, évidemment, des marais, des forêts, mais aussi de milieux moins connus, comme les pelouses sèches, qui n’ont pas grand chose à voir avec du gazon cramé, et des carrières, particulièrement bien mises en valeur dans le département. J’ai testé pour vous et ça vaut le coup d’explorer le Puits d’enfer ou Cinq-Coux. Il y a des belvédères, des panneaux d’explication et franchement, quand on repart, on se sent moins con ! On y trouve aussi l’avis de personnalités sur la biodiversité de ces contrées, parmi lesquelles celles que j’ai interviewées : Jean-Marie Pelt, Yannick Jaulin et Allain Bougrain-Dubourg.

    Bref, cet ouvrage est lourd, mais pas pesant. J’ai pris ma calculette, 35 euros pour 320 pages, à la louche, ça fait environ 10 centimes d’euros la page. Franchement, ça les vaut.

    2 novembre 2013  |  Catherine L.  

    Michel Rocard © DR« Si vous êtes ici, c’est que vous avez des intérêts un peu exotiques ! », a ironisé Michel Rocard au cours de la conférence qu’il a donnée le jeudi 31 octobre au Festival international du film ornithologique de Ménigoute devant un large public, tout ouï.  Ambassadeur en charge des négociations internationales sur les pôles depuis 2009, l’ancien Premier ministre avait été invité dans le cadre des 5es Rencontre culturelles du cinéma animalier.

    Bon pied bon œil, Michel Rocard, 83 ans, s’est livré pendant plus d’une heure à une passionnante présentation des enjeux géopolitiques et environnementaux en Arctique, abordant avec autant d’aisance les questions de kayak et de haut débit.

    « Nos deux pôles n’ont en commun que le froid », a-t-il rappelé en préambule, rappelant que le pôle Nord se situe à 3 200 m sous l’eau, où est plantée une maquette en titane du drapeau russe ! « L’Arctique n’a que de l’eau, c’est un océan relativement fermé autour duquel se répartissent en cercle cinq Etats limitrophes. »

    Si la gestion commune de l’Antarctique inhabité – à laquelle Michel Rocard a contribué – ne pose guère de problèmes dans ce tragique XXIe siècle, les choses sont loin d’être acquises pour l’Arctique, où vivent 4 millions d’individus en Arctique, dont 400 000 autochtones.

    Des exilés climatiques

    Or, en septembre dernier, on n’avait jamais vu la banquise si petite : 3 millions de km2, le minimum absolu. En trente ans, elle aurait ainsi perdu plus de la moitié de sa superficie. Le réchauffement climatique affecte aussi le permafrost (pergélisol en français). « Dans certaines zones, le sol est très argileux et devient mou, a expliqué Michel Rocard. Ce qui est dur dessus s’enfonce… Nous avons déjà des exilés climatiques mais ils restent pour l’heure à l’intérieur des pays concernés. »

    Ce réchauffement affecte aussi la faune et la flore (cf. la conférence de Stéphane Hergueta qui a suivi) et les courants marins comme le Gulf Stream. On peut désormais circuler et pêcher dans les zones libérées l’été par la glace, même si les techniques ne sont pas encore adaptées. En outre, nous n’avons pas les données scientifiques nécessaires sur les stocks de poissons. Selon l’ancien ministre, une organisation régionale de pêche s’impose donc sur ces questions. D’ici trente ans, la moitié du commerce mondial pourrait y transiter !

    Un Moyen Orient glacial

    Autre inquiétude, ces eaux ou terres glaciales abritent 30 % des réserves mondiales de gaz, 13 % des réserves de pétroles et 20 % des réserves de gaz liquide. « Contrairement à la convention de Wellington, qui interdit toute activité sur l’Antarctique, il n’y a pas l’ombre d’un accord entre pays riverains sur la manière dont on peut exploiter cette manne », s’inquiète Michel Rocard. « Les techniques d’exploitation du pétrole dans ces régions ne sont pas assez sûres et une marée noire en Arctique serait encore plus catastrophique qu’en zone tempérée. »

    Créé en 1996, le Conseil de l’Arctique où Michel Rocard représente la France, ne siège  que « deux heures par an suivies d’un bon banquet ! ». Dans cette instance bizarre, qui est pourtant passée en quelques années « du syndic de propriété des riverains à un conseil d’usagers potentiels »,  il semblerait que l’on s’exprime surtout dans les couloirs…

    « J’aimerais que mon beau pays de France soit exemplaire sur la question et je regrette que la crise n’occulte cette préoccupation », a conclu Michel Rocard, qui invite la société civile à se mobiliser sur ces questions. Le temps qu’une majorité de nations s’accordent à abandonner leur souveraineté au profit de décisions collectives et responsables, et de  donner à cette zone fragile le cadre juridique international protecteur qu’elle mérite.

    1 novembre 2013  |  Catherine L.  

    Capture d'écran de Mainate TVMes premiers pas en Web TV sur Mainate TV, où j’assure (enfin j’essaie…) la chronique « Une plume à la page » avec la complicité de Jean-Philippe Elme, mon prompteur préféré ! J’interviens grosso modo à la seizième minute pour ceux qui sont pressés !!!

    31 octobre 2013  |  Catherine L.  

    Michel Rocard assurait ce soir une conférence sur les enjeux géopolitiques et environnementaux de l’Arctique. Je l’ai interviewé avec Marc Giraud sur le plateau de Mainate TV. Un beau moment qui aurait probablement amusé mon père…
    Emission spéciale : Invite d’honneur de Mainate tv par mainatetv