Presse
Téléchargez ici des exemples d’articles rédigés par mes soins pour différents titres de la presse magazine ou quotidienne ainsi que pour la presse institutionnelle.
Edition
Visualisez ici les couvertures des ouvrages que j’ai écrits ou auxquels j’ai collaboré.
Communication
Téléchargez ici des exemples de dossiers de presse, suppléments promotionnels et reportages réalisés pour des consumers.
Web éditorial
Visualisez ici les captures d’écran des blogs que j’ai animés.

Mon blog sur Tumblr

J'anime un 2ème blog dans lequel je propose une sélection de sites Web, de vidéos et d'articles divers trouvés sur Internet.
> monhoazin.tumblr.com
Les derniers articles ci-dessous :

    Hoazin.fr : le blog de Catherine Levesque

    30 mars 2013  |  Catherine L.  

    Affiche du Plus beau pays du mondeDans la nouvelle newsletter que j’ai rédigée pour le prochain Festival de Ménigoute, une interview de la présidente du jury de l’édition à venir, la journaliste et réalisatrice Dominique Martin-Ferrari, et du réalisateur Jacques Malaterre, qui démarre les tournages de son nouveau long métrage, Le plus beau pays du monde. Diffusion prévue à Noël en prime time. L’affiche ci-contre est provisoire…

    29 mars 2013  |  Catherine L.  

    Vigne en AnjouJ’ai rédigé pour InterLoire, en collaboration avec Bergamote Presse, le contenu du Vitibreak en Val de Loire 2013, à destination des journalistes. Au sommaire, les nouveautés de l’année en matière de tourisme viticole du Vignoble nantais à la vallée du Loir en passant par l’Anjou, le Saumurois et la Touraine. Le PDF est téléchargeable sur le site des Vins de Loire.

    24 mars 2013  |  Catherine L.  

    Ici vivre est un art #5Je sais, mes posts vous manquent terriblement. Mais voyez-vous, en ce moment, je passe mon temps dans le vignoble où les vignerons préparent scrupuleusement la prochaine édition de Vignes, vins & randos. Réservez d’ores et déjà votre week-end des 7 et 8 septembre : cette année, nous fêterons les 10 ans de cette joyeuse manifestation œnotouristique. En attendant que je retrouve un peu le temps d’écrire, vous pouvez lire en ligne mes dernières productions pour Ici… vivre est un art (#5, saison 2013), le magazine de vos vacances en Touraine. Où il est question de cabri au lait… avant l’agneau pascal.

    11 mars 2013  |  Catherine L.  

    Ueno en avril

    Au Japon, on est déjà le 11 mars. En hommage au deuil national qui se joue aujourd’hui là-bas, une belle rencontre « nipponne » hier, à Sète, dans une boutique à l’enseigne évocatrice : « Ueno en avril ». Ueno, c’est le quartier où nous avons passé nos premiers jours à Tokyo, Hélène et moi. C’était l’automne et les érables rougeoyaient. Nous aimerions y retourner au printemps et ce assez rapidement… Dans cette boutique donc, plein d’objets que nous avons convoités là-bas, voire rapportés : vaisselle, noren, papier washi… . Et du thé genmaicha, aux grains de riz grillés et au maïs soufflé, celui que j’aime tant boire le matin, vers 11 heures, en faisant brûler un encens. Bref, plutôt incongru dans ce petit port de l’Hérault où repose Brassens. Loin des saveurs japonaises, j’y ai découvert des spécialités tout aussi délectables : des tielles achetées chez Cianni dans une boutique au dépouillement prometteur, des Zézettes, biscuits tout simples issus d’une vieille recette pied-noir, excellents avec un bon café. On s’attend à du croquant, on a du moelleux sous la dent. La boulangère m’a dit qu’elle mettait du rosé dans sa recette. Bien qu’on ne soit restés qu’une bonne heure dans la ville, Flavie m’a aussi entraînée dans un ultime lieu de perdition, La Biscuiterie, où j’ai acheté une poignée de petites navettes salées aux herbes de Provence, piment d’Espelette, olives, paprika… contrairement aux Zézettes, qui appellent un café serré, celles-ci appellent un petit blanc frais. Allez, tiens, un picpoul-de-pinet té !

    9 mars 2013  |  Catherine L.  

    Le viaduc des Arceaux à MontpellierA Montpellier, près du viaduc des Arceaux, il y a une impasse du Bonheur qui donne dans la rue des Rêves. Gaston Bonheur. En voyant le panneau, tandis que le petit être brun recherchait sans boussole le studio de ses années estudiantines, je me suis demandé naïvement comment on pouvait porter un tel patronyme. J’ai découvert avec déception qu’il s’agissait d’un pseudonyme, celui d’un journaliste un peu poète (ex-rédacteur en chef de Paris Match) qui est mort ici, de son vrai nom Gaston Tesseyre, un nom de famille très courant dans le coin. N’empêche qu’il y a moult quartiers charmants à Montpellier. Pour une fille de l’Ouest, c’est fort dépaysant. Des jeunes et des places à tous les coins de rue. Parmi celles que nous avons testées à différentes heures de la journée, avec Delphine et la smala, gros coup de cœur pour la place Saint-Roch et le bistrot éponyme, flanqué d’un serveur survolté qui répond au prénom de Joël. Quand je lui ai lancé que sa chemise était assortie à la nappe à carreaux rouges, il m’a rétorqué à la volée qu’il était assorti à la vie. J’ai trouvé ça joli.

    26 février 2013  |  Catherine L.  

    Librairie Les Belles PagesNon contente d’avoir poussé la porte d’un fabuleux antiquaire-coutelier, j’ai rencontré dans le Cantal un libraire extraordinaire. « Tout le monde trouvait qu’il manquait une librairie à Murat », m’a raconté un dimanche matin ensoleillé Daniel Kiernan, irlandais d’origine, avec un très léger accent. Son nom un peu désuet, Les Belle Pages, c’est une idée des habitants qu’il a consultés. « Personnellement, j’aurais choisi un nom plus rock & roll, mais j’avais envie de les impliquer ». Séduit par les paysages du Cézallier, qui lui rappellent son pays, cet ancien cadre a quitté Paris en 2009 pour transformer une ex-galerie d’art et feu magasin d’électroménager en librairie rurale, à deux pas de l’église. « Il n’y a rien de péjoratif dans cette dénomination. Je l’ai même inventée pour convaincre le diffuseurs qui tardaient sérieusement à ouvrir mes comptes. J’ai d’ailleurs pris du retard à cause d’eux. Ils prenaient un risque sur un projet de librairie généraliste dans une ville comme Murat, alors j’ai défendu un nouveau concept : la librairie rurale. Tu aggraves ton cas m’a dit une amie du métier… » Que nenni. Daniel Kiernan, qui a suivi une simple formation au métier, argumente : il a l’intention d’offrir des services très personnalisés et envisage dans sa petite surface autant de rayons qu’à la Fnac (il les a comptés). Simplement, il faut penser l’organisation autrement : les étagères en bois, il les fait fabriquer par un Compagnon du pays. N’empêche qu’on ne lui fait pas de cadeau sur les remises quand il faut constituer le fond. Il a fallu payer rubis sur l’ongle…

    Quand on entre dans sa librairie, d’emblée chaleureuse, on avise le fauteuil. « Tel un chausseur, j’y installe les clients indécis – grand-mère ou enfant… Je les écoute, je papillonne et j’empile les livres sur un tabouret pour qu’ils les feuillètent, les écartent ou les retiennent. Si malgré tout ils regrettent leur achat, je les rembourse ! » Impossible de ne pas trouver son bonheur parmi les 5 000 titres choisis avec exigence, pour tous les âges et tous les goûts. Peu de place pour la littérature de terroir – « il y a les maisons de la presse pour ça » -, mais des titres pointus en philo, en littérature asiatique, africaine, en art, en photo, en BD, en jardin ou en écologie… Dans la mée de récup’, posée sur le sol, les albums jeunesse sont astucieusement classés par tranche d’âge, à hauteur de bambin « J’ai 4 ans », « J’ai 7 ans »… Arrive un client, qu’il salue de son prénom, enjoué. L’homme cherche un livre pour l’anniversaire de son frère. Daniel me confie que, parfois, c’est la famille qui défile avant la date-butoir. « Il ne s’agit pas de vendre deux fois le même ! »

    Daniel assure aussi beaucoup de services en ligne : commandes, recherche documentaire, vente de livres numériques. « Quand je reçois une commande, mon client est prévenu par mail. Ici, pas question de faire 30 kilomètres pour rien, surtout quand il neige ! » Depuis qu’il s’est installé, ses clients le disent, le libraire du coin (au propre comme au figuré) fait du tort à Amazon ! Ses marques pages ? Des chutes de toiles peintes recyclées par l’atelier d’art de ce village de 2000 habitants. Mais bien plus de lecteurs…