Mon blog sur Tumblr

J'anime un 2ème blog dans lequel je propose une sélection de sites Web, de vidéos et d'articles divers trouvés sur Internet.
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Les derniers articles ci-dessous :

    mars, 2013

    Affiche du Plus beau pays du mondeDans la nouvelle newsletter que j’ai rédigée pour le prochain Festival de Ménigoute, une interview de la présidente du jury de l’édition à venir, la journaliste et réalisatrice Dominique Martin-Ferrari, et du réalisateur Jacques Malaterre, qui démarre les tournages de son nouveau long métrage, Le plus beau pays du monde. Diffusion prévue à Noël en prime time. L’affiche ci-contre est provisoire…

    Vigne en AnjouJ’ai rédigé pour InterLoire, en collaboration avec Bergamote Presse, le contenu du Vitibreak en Val de Loire 2013, à destination des journalistes. Au sommaire, les nouveautés de l’année en matière de tourisme viticole du Vignoble nantais à la vallée du Loir en passant par l’Anjou, le Saumurois et la Touraine. Le PDF est téléchargeable sur le site des Vins de Loire.

    Ici vivre est un art #5Je sais, mes posts vous manquent terriblement. Mais voyez-vous, en ce moment, je passe mon temps dans le vignoble où les vignerons préparent scrupuleusement la prochaine édition de Vignes, vins & randos. Réservez d’ores et déjà votre week-end des 7 et 8 septembre : cette année, nous fêterons les 10 ans de cette joyeuse manifestation œnotouristique. En attendant que je retrouve un peu le temps d’écrire, vous pouvez lire en ligne mes dernières productions pour Ici… vivre est un art (#5, saison 2013), le magazine de vos vacances en Touraine. Où il est question de cabri au lait… avant l’agneau pascal.

    Ueno en avril

    Au Japon, on est déjà le 11 mars. En hommage au deuil national qui se joue aujourd’hui là-bas, une belle rencontre « nipponne » hier, à Sète, dans une boutique à l’enseigne évocatrice : « Ueno en avril ». Ueno, c’est le quartier où nous avons passé nos premiers jours à Tokyo, Hélène et moi. C’était l’automne et les érables rougeoyaient. Nous aimerions y retourner au printemps et ce assez rapidement… Dans cette boutique donc, plein d’objets que nous avons convoités là-bas, voire rapportés : vaisselle, noren, papier washi… . Et du thé genmaicha, aux grains de riz grillés et au maïs soufflé, celui que j’aime tant boire le matin, vers 11 heures, en faisant brûler un encens. Bref, plutôt incongru dans ce petit port de l’Hérault où repose Brassens. Loin des saveurs japonaises, j’y ai découvert des spécialités tout aussi délectables : des tielles achetées chez Cianni dans une boutique au dépouillement prometteur, des Zézettes, biscuits tout simples issus d’une vieille recette pied-noir, excellents avec un bon café. On s’attend à du croquant, on a du moelleux sous la dent. La boulangère m’a dit qu’elle mettait du rosé dans sa recette. Bien qu’on ne soit restés qu’une bonne heure dans la ville, Flavie m’a aussi entraînée dans un ultime lieu de perdition, La Biscuiterie, où j’ai acheté une poignée de petites navettes salées aux herbes de Provence, piment d’Espelette, olives, paprika… contrairement aux Zézettes, qui appellent un café serré, celles-ci appellent un petit blanc frais. Allez, tiens, un picpoul-de-pinet té !

    Le viaduc des Arceaux à MontpellierA Montpellier, près du viaduc des Arceaux, il y a une impasse du Bonheur qui donne dans la rue des Rêves. Gaston Bonheur. En voyant le panneau, tandis que le petit être brun recherchait sans boussole le studio de ses années estudiantines, je me suis demandé naïvement comment on pouvait porter un tel patronyme. J’ai découvert avec déception qu’il s’agissait d’un pseudonyme, celui d’un journaliste un peu poète (ex-rédacteur en chef de Paris Match) qui est mort ici, de son vrai nom Gaston Tesseyre, un nom de famille très courant dans le coin. N’empêche qu’il y a moult quartiers charmants à Montpellier. Pour une fille de l’Ouest, c’est fort dépaysant. Des jeunes et des places à tous les coins de rue. Parmi celles que nous avons testées à différentes heures de la journée, avec Delphine et la smala, gros coup de cœur pour la place Saint-Roch et le bistrot éponyme, flanqué d’un serveur survolté qui répond au prénom de Joël. Quand je lui ai lancé que sa chemise était assortie à la nappe à carreaux rouges, il m’a rétorqué à la volée qu’il était assorti à la vie. J’ai trouvé ça joli.