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J'anime un 2ème blog dans lequel je propose une sélection de sites Web, de vidéos et d'articles divers trouvés sur Internet.
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    mars, 2012

    Rien à voir avec le Web 2.0. Non. 2,02 €, c’est le prix d’un litre de carburant aujourd’hui, dans une station service de Paris. Ça laisse rêveuse, et je ne suis pas fâchée de me voir offrir un vélo de ville pour mes 40 ans. J’avoue que son choix me demande beaucoup plus de temps que celui de l’unique voiture dans laquelle j’ai investi jusqu’ici, une Twingo violette qui a fini ses jours compactée comme un César après un tonneau du garagiste (du moins son arpette) sur une route de la campagne que j’ai eu le malheur d’habiter, il y a quelques années. Je vous assure que c’est vrai. Je revois encore le garagiste débouler dans mon jardin, l’air accablé, pour m’annoncer la triste nouvelle. Le lendemain, il nous offrait une Twingo grise à la place.

    En parlant de tonneau, j’ai pris le petit-déjeuner dans un foudre, la semaine dernière, au Chai de la Paleine. Une expérience inédite que de dévorer la confiture de figues maison, de bon matin, dans un tonneau où séjourna du vin. Bel endroit pour séjourner en Anjou, du reste, avec une roulotte de campagne et d’étonnants Carrés d’étoiles. Je cours le vignoble de Loire pour tester les randonnées de Vignes, vins & randos avec Cécile. On crapahute et on sirote. Un métier comme un autre.

    Cette après-midi, premier panaché en terrasse, à Tours. Et bing, surgit toujours cette tête que je n’ai pas envie de voir, même planquée derrière des lunettes de soleil. Ça ne vaut pas Pierrick Sorin, un verre à la main. Il est temps de repartir à Nantes pour arpenter le vignoble du muscadet. La randonnée au Maroc approche, mais les vignes y seront plus rares. Nous y traquerons surtout les volatiles… Encore que certains vins – surtout les bons – s’avèrent étonnamment volatils ! Ceci étant,  l’œnotourisme existe aussi là-bas. Ce sera pour la prochaine fois !

    Vous allez me dire, c’est bien beau tout ça, mais pourquoi une photo de boîte à œufs ? Est-ce le soleil qui lui tape déjà sur la tête ? Que nenni. Cette boîte à œufs devrait être un objet d’étude pour tous les étudiants en packaging et je ne résiste pas à l’envie de vous faire partager mon analyse de communicante.  Observez bien les détails de cette boîte Cocorette, dont le contenu est périmé depuis le 27 février. Il s’agissait d’œufs fermiers bio. Première question du journaliste d’investigation : y a-t-il des œufs bio qui ne soient pas fermiers ? Avec le nucléaire, on peut s’attendre à tout. J’attire maintenant votre attention sur la mention “ramassé à la main comme autrefois”. Déjà, ça suppose qu’il n’y en ait qu’un, d’œuf. C’est donc bien le minimum que de le ramasser à la main. D’ailleurs, elle n’a pas l’air débordée la jeune fermière en gilet mohair. Tiens, tiens, c’est une main d’homme qui ramasse l’œuf dans le “nid en bois garni de paille”. Ça doit être le « petit producteur », le gars. Il n’a pas vraiment la paluche d’un éleveur, mais bon, admettons. Le pompon, c’est l’astérisque après “autrefois”. Il renvoie à une explication à l’intérieur du couvercle, qui m’a échappé. Un peu comme les lignes écrites en corps 6 dans les contrats douteux. Je lance donc un appel à témoignages, comme Jean-Luc Delarue en son temps. Si vous tombez sur une boîte d’œufs Cocorette, lisez le mode d’emploi et tweetez-le moi au plus vite. C’est ça, l’interactivité du Web 2.0.

     

    Hier, la SNCF m’a séquestrée à Nantes. Partie à la gare chargée comme un baudet, valise à roulette, Mac sur le dos et chat dans la main droite, je me suis comme on dit cassé le nez. Jamais à court d’imagination, la Société nationale des chemins de fer a supprimé des trains, dont le mien. Grève surprise. Soi-disant que nous avons été prévenus. Fait exceptionnel, j’ai écouté 3 bulletins d’infos sur France Inter la veille au soir dans ma voiture de location et aucune grève n’a été annoncée. S’il faut compter sur le 20 heures pour être informé, maintenant… Ce fut l’occasion d’un échange cordial avec l’employée du guichet information, qui m’a tout simplement dit que si les services de la SNCF ne me convenaient pas, je n’avais qu’à acheter une voiture. Je suis restée coite face à cet argument de poids, un peu comme Marine Le Pen quand elle refuse de débattre avec Mélenchon (en moins blonde, quand même ; j’en veux beaucoup aux blondes).

    Bref, je m’en suis retournée au Pilori nantais, où j’avais croisé Pierrick Sorin la veille. A chaque fois que je rencontre mon vidéaste préféré, c’est en terrasse d’un bar, allez savoir pourquoi !

    Mon chat rose n’a rien saisi à cet aller-retour inconvenant – retour à la case départ sans même passer chez le vétérinaire, mais où a-t-elle la tête bon sang, je ne suis pas un vulgaire yorkshire qu’on trimballe sous le bras.

    Parmi les avantages de cette journée nantaise en bonus, la découverte d’une boutique de design sur laquelle je louchais depuis quelque temps, La Cerise, face à l’église Saint-Nicolas. Moi qui ne jurais jusqu’ici que par le vulgaire tire-bouchon qui ne m’a jamais fait défaut (le Screwpull est sophistiqué et oublie de faire du bruit), j’ai littéralement craqué sur un limonadier Alessi, « The Parrot ».

    Outre de délicats mobiles, des horloges coucou colorées, la sobre vaisselle finlandaise littala…, La Cerise,  « noyau doux du design », propose aussi les magnifiques lampes Akari designées par Isamu Noguchi dans les années 50, subtil agencement de bambou et de papier washi. Ou comment capturer la lumière avec élégance.