juillet 9th, 2011
En direct du Lieu Unique, je viens d’investir dans un sac Freitag, garanti à vie. Il est fait avec une bâche de camion recyclée (mais je l’ai choisie blanche pour ne pas me lasser) et sa bandoulière est une ancienne ceinture de sécurité, réglable pour l’ajuster sur l’épaule. Je sais, c’est bobo à souhait mais j’aime bien l’idée de le garder toute ma vie et de le nettoyer d’un vulgaire coup d’éponge. En plus, il est unique, comme le Lieu où je l’ai acheté (à la boutique qui vend plein de choses inutiles et régressives) et fait à la main. Si on a un souci, on le renvoie chez le fabricant, en Suisse. Je l’ai déjà fait pour mon vieux sac Eastpack, qui tient le coup depuis dix ans, et Jérôme m’a dit qu’on pouvait aussi tenter le coup chez Lafuma. Bref, je fais un crash test de sac à main et je vous tiens au courant.
L’idée de cette expo inédite, conçue autour de la figure animale, repose sur le paradoxe suivant : l’animal devient de plus en plus présent au fur et à mesure que nos liens réels avec la nature s’estompent.
Bien aimé, également, les deux fresques photographiques qui recouvrent la grande cimaise, au milieu de la cour du Lieu unique : les photos de Frank Gérard, prises sur le vif, illustrent l’omniprésence de l’animal dans notre vie quotidienne (peluches, jouets, motifs d’empaquetage…). Eric Tabuchi, lui, s’est exprimé à travers les représentations animales dans l’ornementation publicitaire.
Bref, une expo sympathique, comme toujours dans cet endroit magique. Et puis c’est toujours sympa de faire un saut à la boutique et à la librairie Vent d’Ouest, puis de boire un verre dans un transat, près du canal. S’il ne pleut pas…