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J'anime un 2ème blog dans lequel je propose une sélection de sites Web, de vidéos et d'articles divers trouvés sur Internet.
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    juillet, 2011

    Fixez cet horizon breton : qui sait, vous y verrez peut-être quelques soldes flotter ?

    Ce matin, j’fais mon p’tit tour à Tours, je m’offre Le Perroquet des Batignolles et Chico & Rita en BD (un plaisir d’été parmi d’autres), une mini langue de belle-mère (sansevière, pour les puristes, mais une variété vraiment toute petite) chez ma fleuriste favorite, près de la rue des Trois-Ecritoires où j’habitais jadis, et hop, je passe aux Halles faire mon stock de café moulu avant la fermeture aoûtienne de La Cafetière. Forcément, c’est juste à côté, alors je passe acheter des entremets chez Beillevaire, l’affineur de Machecoul que je fréquente depuis ma prime jeunesse (une autre faiblesse, qui n’est pas qu’estivale, malheureusement pour mes capitons…). Et là, le beau jeune homme à béret m’apprend qu’ils ont ouvert une boutique à Londres, à côté de chez Harrods. « Non, c’est Harrods qui a ouvert une boutique à côté de chez Beillevaire », rétorque son collègue, visiblement malicieux. En attendant, jusqu’où ira l’empire de Pascal Beillevaire ?
    En repartant vers mes pénates, je vois une affiche en vitrine, rue Nationale : « SOLDES FLOTTANTES, prolongation jusqu’au 2 août ». Pourtant, je n’étais pas devant Petit Bateau. J’ai passé mon chemin, mes cabas pleins à la main. Je ne crains pas le mal de mer, mais quand même. Trop de rabais, ça me fait tanguer.

    Cette odeur de pressing, on la reconnaît entre toutes. C’est celle du perchloroéthylène, « perchlo » pour les intimes. Si la blanchisserie professionnelle est encore loin d’imposer des produits de substitution moins toxiques, quelques technologies alternatives émergent en France, parmi lesquelles le nettoyage à base de silicone liquide ou … à l’eau. Pour en savoir plus, lire mon article sur le site de La Maison du Cancer.

    Cardères dans une douve des marais Audubon, à Couëron.

    Je viens d’écrire les textes d’un très beau livre sur les chats, d’où mon silence sur ce blog. La seule escapade que je me suis octroyée fut dans l’estuaire de la Loire, exploré il y a quatre ans en bateau. Là, l’approche, avec deux guides émérites, fut tout autre. À Couëron, j’ai découvert le Paradis. Un bistrot à la déco très sympa, où l’on mange bien pour pas cher (le colin au beurre blanc avait le goût de celui de ma grand-tante, c’est dire), et qui donne sur le bac. À deux pas des Marais Audubon, que je vous recommande à vélo, le lieu a un charme fou. On passe le bac (c’est gratuit) et hop, vous voilà sur la rive sud de la Loire, au Pellerin, sur l’itinéraire de la Loire à vélo, lequel vous mène jusqu’à l’océan en longeant le paisible canal de La Martinière. En cas de petit creux pour les cyclistes valeureux, je ne saurais que trop recommander la crêperie qui donne à l’entrée du canal. Cadre moderne, mais vue imprenable sur l’eau et bonne crêpe chocolat-chantilly…
    En ce moment, dans les prairies, les cigognes blanches ne sont pas rares et j’ai même vu deux spatules depuis l’observatoire de la réserve du Massereau qui, elle, se visite avec un guide. Un peu plus loin (il est long, ce canal parallèle à la Loire !), au Migron, il y a le Quai vert, un lieu à la fois culturel et touristique où l’on peut boire un verre au vert, faire du canoë, de l’aviron, du tandem… Si vous passez les deux petits ponts, vous empruntez le chemin des Carris qui mène directement au bord du fleuve, face à la centrale de Cordemais. On voit la fameuse Villa Cheminée de Tatzu Nishi, tellement plébiscitée qu’il faut réserver six mois à l’avance pour y passer une nuit… En chemin, il n’est pas rare de voir des hérons garde-boeuf trottiner près des troupeaux et, dans les roselières, des gorgebleues à miroir et autres passereaux paludicoles. Bref, encore un lieu unique que la Loire recouvrait entièrement, il fut un temps.

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    En direct du Lieu Unique, je viens d’investir dans un sac Freitag, garanti à vie. Il est fait avec une bâche de camion recyclée (mais je l’ai choisie blanche pour ne pas me lasser) et sa bandoulière est une ancienne ceinture de sécurité, réglable pour l’ajuster sur l’épaule. Je sais, c’est bobo à souhait mais j’aime bien l’idée de le garder toute ma vie et de le nettoyer d’un vulgaire coup d’éponge. En plus, il est unique, comme le Lieu où je l’ai acheté (à la boutique qui vend plein de choses inutiles et régressives) et fait à la main. Si on a un souci, on le renvoie chez le fabricant, en Suisse. Je l’ai déjà fait pour mon vieux sac Eastpack, qui tient le coup depuis dix ans, et Jérôme m’a dit qu’on pouvait aussi tenter le coup chez Lafuma. Bref, je fais un crash test de sac à main et je vous tiens au courant.

    Le Grand Cacatoès blanc de Sylvain Rousseau (2009) © StéphaneBellanger

    C’est d’abord l’affiche qui m’a attirée : une gazelle qui croque un tigre (bien qu’il n’y ait pas le moindre tigre en Afrique). Mais j’y suis surtout allée pour le grand cacatoès. Et il a de l’allure, ce grand cacatoès, dans l’expo Safari, proposée jusqu’au 4 septembre au Lieu unique de Nantes. Parmi la trentaine d’oeuvres (peintures, sculptures, photographies, films, vidéos et installations), il y en a de plus contestables (les inséparables en cage, je ne suis pas fan, même si la cage est superbe, tout comme son ombre sur le mur blanc).
    L’idée de cette expo inédite, conçue autour de la figure animale, repose sur le paradoxe suivant : l’animal devient de plus en plus présent au fur et à mesure que nos liens réels avec la nature s’estompent.
    Bien aimé, également, les deux fresques photographiques qui recouvrent la grande cimaise, au milieu de la cour du Lieu unique : les photos de Frank Gérard, prises sur le vif, illustrent l’omniprésence de l’animal dans notre vie quotidienne (peluches, jouets, motifs d’empaquetage…). Eric Tabuchi, lui, s’est exprimé à travers les représentations animales dans l’ornementation publicitaire.
    Bref, une expo sympathique, comme toujours dans cet endroit magique. Et puis c’est toujours sympa de faire un saut à la boutique et à la librairie Vent d’Ouest, puis de boire un verre dans un transat, près du canal. S’il ne pleut pas…